Shinobi no Aato - Que l'aventure commence...
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

 

 Arashi Uchiwa

Aller en bas 
4 participants
AuteurMessage
Arashi Uchiwa
Nukenin de rang S
Sannin de Konoha
Arashi Uchiwa


Messages : 99
Date d'inscription : 07/07/2010
Age : 29
Localisation : Jamais là où on me cherche <___<

Feuille de personnage
Niveau:
Arashi Uchiwa Left_bar_bleue7/10Arashi Uchiwa Empty_bar_bleue  (7/10)
Réputation: 0
Affinités: Katon & Doton

Arashi Uchiwa Empty
MessageSujet: Arashi Uchiwa   Arashi Uchiwa EmptyVen 9 Juil - 14:32

Présentation de Arashi Uchiwa


Arashi Uchiwa Autre1m

    Comment se nomme votre personnage, a-t-elle un surnom ? Arashi Uchiwa, illustre héritière d'un clan ayant co-fondé le village de la feuille et lui ayant offert son premier Hokage. Elle a fait partie intégrante des trois ninjas légendaires de Konohagakure, les « Sannin » formés par le Sandaime Hokage, aussi est-il donc courant qu'on se réfère à elle par ce titre. D'autre part ses détracteurs se plaisent à l'affubler de noms d'oiseau et autres quolibets, mais elle n'en a que faire.

    Quel âge a-t-elle ? Déjà 25 ans que ce vaste monde jouit de sa mirifique présence.

    Est-ce un homme ou une femme ? Elle est l'image même de la femme que tous les hommes convoitent.

    De quel village caché provient-elle ? En tant que membre du clan à l'éventail, il va de soit qu'elle est originaire de Konohagakure, ses racines étant intimement liées au pays du Feu et au Rikudô Sennin lui-même.

    Quel est sa situation actuelle ? Voilà quelques temps qu'Arashi se trouve dans une fâcheuse situation : alors qu'elle tentait de percer le mystère des Kekkai Genkai afin de faire progresser les découvertes sur le Ninjutsu, voilà qu'on l'a injustement accusé d'avoir supplicié des enfants dans le seul but de renforcer son pouvoir ! Il s'en est fallu de peu pour que la légendaire Sannin parvienne à s'enfuir indemne de son village d'esprits étriqués. Dorénavant elle vagabonde à travers le vaste monde à la poursuite des énigmes du Chakra, cherchant de quoi étancher sa soif de pouvoir et mettre a exécution son plan machiavélique.

A-t-elle un but dans la vie ? Si oui, quel est-il ? Depuis sa plus tendre enfance, Arashi rêve un jour de monter sur le trône du village caché de la feuille comme son aïeul Akira Uchiwa. Hélas, malgré son talent transcendant, les mâles de son clan n'ont eu de cesse de lui répéter qu'une telle place n'échouerait jamais à une femme, aussi imbu d'elle-même qui plus est. Ne renonçant pas pour autant à ce noble objectif, elle s'est mise en quête de satisfaire d'abord sa curiosité naturelle dans un domaine qui la passionne : le Ninjutsu. Ainsi après une série de recherches très poussées débutés lors de son adolescence, Arashi s'est mise en tête de perfectionner son Dôjutsu jusqu'à ce que celui-ci puisse assimiler et copier les dons héréditaires d'autrui. Les expériences menées dans le seul but d'atteindre cet objectif louable lui ayant valu l'excommunication, un nouveau rêve est dès lors venu s'ajouter à la longue liste de ses désirs. En effet, désirant ardemment prendre sa revanche sur son village natal – qui n'a eu de cesse de lui mettre des bâtons dans les roues jusqu'ici – la solution lui permettant d'accomplir seule ce forfait est venu a elle après de longues heures de réflexion : Selon les enseignements transmit par ses ancêtres, si elle s'éveillait au Mangekyô Sharingan, elle pourrait plier à sa volonté le plus puissant des Bijû – Kyûbi – et ainsi l'amener à détruire Konoha.
Comme on pourrait s'y attendre, les deux caractéristiques principales de la jeune femme, à savoir sa volonté de puissance et sa farouche détermination, transparaissent allègrement à travers son Nindô : « Je suis à l'image de mon Sharingan : rien n'échappe jamais au feu de mon regard et devant moi il n'est rien qui ne cède. » En outre, cette phrase révèle également le trop-plein d'assurance dont jouit Arashi, ainsi que la confiance excessive qu'elle porte dans son plus grand atout – son Sharingan.

De quel façon préfère se battre votre personnage ? Rien de bien exceptionnel de ce côté là, comme tout possesseur du Sharingan qui se respecte, Arashi à battit son style de combat tout autour de cet instrument. Ainsi sa technique est avant tout d'analyser, de disséquer et d'assimiler les tactiques de son adversaire afin de pouvoir déterminer leurs points faibles et les exploiter jusqu'à la victoire. Obtenir un maximum de résultat avec un minimum d'effort, c'est sa stratégie la plus commune ! Et force est de reconnaître que c'est terriblement efficace ; quoi de plus décourageant que de se faire humilier par sa propre technique fraîchement copié par une Uchiwa prétentieuse ?
Sur un plan plus descriptif, on peut dire qu'en digne héritière de son clan, Arashi utilise à merveille un large éventail de techniques Katon de façon purement offensive, tandis que ça seconde affinité – Doton – est plutôt employé lors de techniques défensives ou de soutiens. Ses talents dans le Ninjutsu ne se limite pas à cela puisqu'il s'agit aussi d'une véritable experte dans le domaine de la médecine et de l'expérimentation sur cadavre, capable de venir à bout de nombre de plaies et de concocter myriade de poison dévastateur. De plus, appuyé par son Dôjutsu, elle peut sembler redoutable au corps à corps puisque capable d'anticiper tous les mouvements de ses adversaires et sachant où frapper pour les atteindre à coup sûr. Au vu de la force, l'endurance et la célérité surprenante dont elle fait preuve pour une fille, cette forme très physique du combat pourrait être son style de prédilection mais il n'en est rien – elle est bien trop noble pour s'abaisser à courir après sa cible pour lui asséner des coups grossiers. Non, ce qui demeure le plus à craindre dans son important panel de Jutsu n'est rien d'autres que la multitude de techniques de Genjutsu qu'elle maîtrise et déclenche d'un simple battement de cils ou d'un enchevêtrement complexe de signes incantatoires. S'étant entraîné depuis son enfance avec son comparse Sannin Nakemuji à mettre en place et briser de terrifiantes illusions, Arashi a décidé de faire de cet art noble et ardu – trop souvent décrier par le grand public de par sa nature complexe et son apprentissage prolixe – le fer de lance de son style de combat.

Quels sont les particularités physiques marquante de votre personnage ? Si du haut de son simple mètre soixante-dix Arashi semble pourtant si supérieure et inaccessible, c'est en grande parti du à ses beaux yeux. Illuminés par le motif des trois tomoé de jais sur fond écarlate – que l'on nomme plus simplement Sharingan – le regard de la belle devint quasiment impossible à soutenir aux vues de ce qu'il dégage. Derrière une certaine indifférence qui, s'accommodant aux traits fins et réguliers de son visage dénue la jeune fille de toute expression, comme une poupée inerte, insensible ; se tapit encore bien pire. Un sentiment de mépris et une arrogance sans borne baigné dans la plus limpide des assurances, voilà ce qui vous assaille de toute part lorsque vous plongez vos yeux innocents dans le regard hautain de ce corbeau. Cette sensation ineffable de malaise qui vous envahit alors... êtes vous déjà sous l'emprise d'une illusion diabolique ? Ou est-ce seulement un avant goût de la haine que Uchiwa porte au monde ? Peut-être seulement l'ambition dévorante d'une véritable héritière de la pupille purpurine... Mais qu'importe car vous n'êtes déjà plus de ce monde...

Dans l'ensemble, à quoi ressemble votre personnage ? Avant toute chose, il est important de préciser qu'Arashi est la beauté faite femme. Ou plutôt qu'elle en est fermement convaincu. D'autre opinion que la sienne n'ayant aucune incidence quant à sa délibération. Quoiqu'il en soit, ses atouts et atours n'ont rien a envier aux charmes des pimbêches d'autres villages, dont on lui rabat sans-cesse les oreilles. En effet, Arashi est une jeune femme à la silhouette gracieuse, fine et élancée, bien proportionnée. Sa poitrine est généreuse, sans tomber dans un excès inconfortable, sa taille demeure bien marquée en dépit de quelques excès et ses hanches suivent une courbe chaleureuse débouchant sur de longues et délicates jambes. Attention il ne faut pas non-plus s'imaginer en observant la démarche féline de la représentante féminine des Sannin qu'il s'agit d'une anorexique de plus ! Bien au contraire, ça musculature solide de ninja est souvent enfouit sous une fine couche de graisse – qui depuis qu'elle se complaît dans l'inaction semble prendre des proportions qui la terrifie. Mais ceci dit, hormis sous la patte du chirurgien les formes et les rondeurs vont toujours de pair. Sa peau est douce et très légèrement hâlée, une présence comme un parfum chaud et enivrant semble s'en exhaler constamment, envoûtant inéluctablement tous ceux dont les effluves sensuelles chatouillent gentiment les narines. De ses longs cheveux couleur corbeau, domestiqués à l'aide de fréquent brushings émane naturellement la même odeur entêtante que celle de son épiderme. Lui permettant d'un gracieux mouvement l'Oréal de captiver complètement son auditoire, cherchant bien trop souvent à fuir sa compagnie. Merveilleusement bien assortis à ses capillaires soyeux, ses yeux un rien en amande, d’une belle couleur sombre tel une nuit sans lune, sont expressifs au possible. Mais leur véritable pouvoir est de savoir se faire inquisiteur, à tel point qu'ils pourraient aisément percer à jour n'importe quel mensonge et forcer quiconque y sombre trop longtemps à se livrer corps et âme, pour le plus grand bonheur de la jeune femme. Un bonheur qui se lit aisément sur le carmin de ses lèvres fines, où sévit un énigmatique sourire à faire froid dans le dos, tant il semble être partagé entre la joie enfantine et la folie furieuse. De même la voix aigüe qui surgit de l'antre de sa bouche semble toujours piégé entre deux tonalités, le manteau de la séduction et celui du mépris, celui du jour et celui de la nuit, celui de la chaleur du désert contre celui de la fraîcheur de l'Arctique.
Par ailleurs, en tant qu'honorable femme du monde, Arashi aime changer de vêtements plusieurs fois par jour selon son humeur, sa garde-robe pleine de petites échancrures s’étendant notamment dans les teintes noires et rouges qui lui vont merveilleusement bien au teint. Elle a également pour habitude d’abuser sur le maquillage, sublimant son regard et tentant de donner à ses lèvres fines une allure plus en adéquation avec sa nature de prédatrice – hélas en vain, à son plus grand damne. Pour ce qui est du parfum, du maquillage, des accessoires et de toutes ces fioritures qui enchantent d'ordinaire la vie des femmes, elle tente un maximum de s'en priver, tout ce fatras étant fort peu en adéquation avec son statut de redoutable Kunoichi. Seulement, il lui arrive parfois de céder aux caprices de sa féminité et de se parer de ses plus beaux ornements pour le seul plaisir de parader et d'être convoiter – voilà bien le genre de sales tours que lui joue son égo surdimensionné.

Quelles sont ses qualités/défauts ? La première et principale qualité d'Arashi à énoncer – dont découlent les autres pour la plupart – serait certainement son intelligence supérieure, qui déjà à l'académie lui permettait d'assimiler et de comprendre bien plus vite que ses congénères. Avec le temps elle a appris à se servir de son ingéniosité pour planifier des stratégies et démanteler les secrets des choses qui l'entourent : d'abord le fonctionnement du Chakra, puis celui de ses yeux et désormais c'est le mystère des dons héréditaires qu'elle s'apprête à percer. Les facultés poussés de son cerveau ainsi que son attrait pour le Genjutsu lui ont également ouvert les portes de la psychologie ; et avec elle commence le jeu de la manipulation mentale. C'est à cela qu'a trait son autre principale qualité, sa capacité à séduire, que ce soit dans l'usage de sa verve afin de captiver son auditoire ou simplement à l'aide de sa piquante féminité qui ne laisse guère les hommes indifférents. Savamment appuyé de quelques illusions, son petit jeu de la séduction lui permet toujours d'obtenir ce qu'elle souhaite, réduisant ses victimes à l'état de pantins qu'elle manipule aussi précisément qu'un Marionnettiste.
Pour ce qui est des défauts, elle est également bien pourvu, ce qui offre un certain équilibre à sa personnalité. Depuis son plus jeune âge Arashi souffre d'un égo surdimensionné, les commentaires de tout le monde sur ses extraordinaires dispositions l'ayant rendu complètement mégalomane. Cette psychose expliquant naturellement sa tendance à se surestimer ainsi que son désir exacerbé de pouvoir, de connaissance. Dénigrant, méprisant, haïssant tout ce qui se trouve en désaccord avec elle, son intolérance lui joue encore aujourd'hui de mauvais tour dans les moments les moins opportuns. Ce travers est également la source de son second grand défaut : le fait qu'elle demeure monstrueusement possessive envers tout, la totalité des choses matérielle. Que ce soit dans sa gestuelle ou dans sa façon de raisonner, tout est pour elle sans intérêt réel tant qu’il ne lui apporte rien. C’est une opportuniste qui abhorre les compromis. Avec Arashi, aucun cadeau et aucune négociation, on accepte ou décline son offre, et le refus est toujours châtié. Ce matérialisme peu commun est aussi le signe d'une réelle incapacité à vraiment s'attacher aux personnes, à donner et recevoir de l'amour à autrui.

Lors d'une situation délicate, est-ce que votre personnage sera du genre à foncer dans le tas ou à agir avec tact ? Arashi adore provoquer les situations explosives, après tout c'est de cette manière que l'on s'assure véritablement de l'état d'esprit de ses vis-à-vis et ainsi que se dresse le plus court chemin pour les manipuler. Mais elle n'est absolument pas du genre à se lancer à l'assaut tête baissée ; elle est bien trop maligne pour ça. En fait elle considère même que celui qui perd son sang-froid le premier et attaque rageusement son adversaire, fait alors ses premiers pas sur le sentier de la perdition. En combat comme à chaque instant de sa vie, elle semble prendre un recul considérable qui lui donne l'air de survoler la scène, de toujours avoir une longueur d'avance sur les autres protagonistes ; et de toujours pouvoir faire le choix le plus judicieux quant à ses intérêts.

Votre personnage a-t-il de la famille ? Si oui, décrivez-là, si non dîtes ce qui lui est arrivée : Le clan, la famille, cette réserve de Chakra et de Sharingan à perte de vue ! N'est-ce pas chose magnifique ? Ce n'est rien de moins que tout le pouvoir dont elle pourrait avoir besoin, à porté de sa main. Hélas il semble que ses idéaux dissident – notamment ceux d'énucléer ses parents les plus proches dans le seul but de se doter d'une pupille parfaite ; ou encore d'arracher aux enfants prometteur la puissance divine qui se cache dans leur regard et qu'ils ne pourront jamais maîtriser – n'est pas fait l'unanimité parmi les têtes pensantes du clan et du village. Quelle bande d'imbéciles... Le Sandaime Hokage l'a montré à tous, certain sacrifices sont nécessaire en échange d'un pouvoir transcendant ; on ne gagne une guerre que si l'on dote ses troupes des meilleurs armes disponibles, après peu en importe le nombre.
Sur un plan plus personnel et moins axé business, Arashi a délaissé le clan il y a bien longtemps. Si enfant elle débordait d'affection pour sa famille et tout ceux qui prenaient soin d'elle, avec le temps ce doux sentiment s'est dérobé en une simple reconnaissance – la gratitude d'avoir été mise au monde et élevée dans les meilleurs conditions que ce soit. Aujourd'hui ; la dernière fois qu'elle a revu ses parents tout du moins, ce bel amour filiale qui brillait dans leur yeux chaque fois qu'elle leur comptait ses exploit journalier étant plus jeune, avait définitivement disparu. À sa place luisait dans l'austérité rougeoyante de leur pupille la déception, celle d'avoir été trompés, d'avoir été bafoués par leur enfant chérie, celle de n'avoir rien pu faire pour empêcher le pire. Bref ce genre de lueur qui avec le temps se change en une haine tenace ; en réponse à l'indifférence et à l'absence de moral d'une fille, d'une sœur de sang.

Quel genre d'enfance a-t-elle eu ? Comme tous les enfants uniques ardemment désiré par leurs parents bien avant leur naissance, Arashi a jouit d'une authentique enfance dorée. Aussi loin qu'elle s'en souvienne, tout le monde à toujours été prompt à répondre à ses moindres caprices, voilà pourquoi encore aujourd'hui elle trouve cela parfaitement normal d'être traitée comme une princesse. À l'époque calme de ses premières années, le souvenir de la guerre avait déjà délaissé toutes les mémoires, bien vite remplacer par une nouvelle joie de vivre, de profiter simplement de chaque instant. C’est dans cette atmosphère sereine qu’Arashi passa son enfance, sans autres souci que le temps qu’il pourrait faire le lendemain, comme la plupart des habitants du village à nouveau habité par la félicité. Dès qu’elle fut en âge de tenir une arme, ses aînés se chargèrent de son entraînement, prenant le pas sur l’Académie ninja du village. Très vite elle se montra douée, certes pas plus que ses homologues masculins légèrement plus vieux, mais pas moins non plus, ce qui rapidement lui fit s’attirer la considération des membres les plus dignes du clan, en même temps que le mépris de ceux qui s’en retrouvaient lésés. Continuant sur son extra-ordinaire lancée, l'enseignement de sa famille lui permit de développer les techniques héréditaires de son clan tel que Katon ou encore le Sharingan, avec une certaine avance sur ses homologues entraînés eux à la régulière. Toujours avide de progresser, et forte de son Dôjutsu ainsi que de sa détermination inébranlable sur laquelle personne ne tarissait d’éloge, elle intégra l’Académie assez tôt et en fut diplômée dans les mois qui suivirent, ce qui étendit son prestige et fit considérablement augmenter le nombre de ses admirateurs. Quelques peu troublés par la soudaine percée de leur fille, que l’on déclamait alors comme étant très certainement la future Kunoichi légendaire du village, ses parents insistèrent afin que sa formation soit prise en main par Kayin Shukumei – dont la réputation à l'époque n'était déjà plus à faire. Ce qui permit entre autres à la jeune Arashi de recevoir une formation de toute première qualité et entièrement adaptée à ses capacités hors-normes ainsi qu'à celles des autres membres de son équipe : monsieur narcissique et son ami le macaque. La cohabitation avec ses deux camarades ne se fit pas sans heurt, l'enfant chérie du clan Uchiwa supportant assez mal de ne pas avoir constamment la vedette ; cependant elle finit tout de même par apprécier ses équipiers à leur juste valeur – et peut-être même plus. Les années passèrent ensuite comme à leur habitude assez régulièrement, permettant au futur trio des Sannin de gravir l'un après l'autre les échelons de la hiérarchie ninja, repoussant toujours plus loin les limites de leurs capacités et malgré eux, de leur notoriété.

Qu'est-ce qui l'a poussé à devenir ninja ? À première vue, rien n'a jamais poussé Arashi à devenir ninja, c'était son destin voilà tout. Il faut dire que née au cœur du village de Konoha dans l'enceinte sacrée du temple de Nakano, jamais elle n'aurait pu embrasser une autre carrière que celle de ses ancêtres guerriers. Le sang bouillonnant de son clan qui courait dans ses veines lui intimait depuis sa plus tendre enfance qu'elle était faite pour se dresser au sommet du monde shinobi. Et ce ne sont certainement pas les encouragement de tout son entourage devant les prouesses réalisés dans sa jeunesse qui l'aurait amené à penser qu'elle aurait du choisir une autre voie. Mais au delà du sang et du talent, elle ne serait pas allé bien loin si derrière son regard porphyre ne se terrait pas une ambition démesurée. En effet, plus que la gloire et les honneurs, ce qui l'intéressait par dessus tout était le pouvoir et la connaissance. Se dresser simplement au sommet ne l'intéressait guère, ce qu'elle souhaitait c'était laisser une empreinte indélébile dans l'histoire de ce monde, que ses actes surpassent ceux contés dans la légende de l'ermite des six chemins. C'est uniquement pour tout savoir du Ninjutsu, pour en percer le moindre petit mystère, afin de pouvoir en maîtriser chaque secret, que jour après jour Arashi a donné le meilleur d'elle-même dans son entraînement de Kunoichi. Ce qui l'a avant tout poussé à devenir ninja n'est rien d'autre que sa folie des grandeurs, sa mégalomanie.

Décrivez au minimum 2 éléments clés de l'histoire de votre personnage qui lui ont permis d'être ce qu'il est aujourd'hui :

Ce soir encore, il y avait eu concertation. Les deux battant magnifiquement ouvragés des lourdes portes du temple de Nakano étaient restés désespérément fermés pendant plusieurs heures, laissant à l'élite du clan Uchiwa leur devoir de s'entretenir à huis clos de tout ce qui pouvait les concernés de près comme de loin. À cette heure où d'ordinaire les enfants sont assoupis, la totalité des têtes pensantes avaient regagné leur couche afin de demeurer au mieux de leur forme pour accomplir leurs divers tâches du lendemain. Seulement il était un membre du clan, un enfant qui plus est, qui ne dormait pas à cette heure avancée de la nuit. Se déplaçant discrètement à petit pas pressés, Arashi finit par atteindre la ruelle et pu enfin allumer sa torche, ici ni la lumière qu'elle transportait ni sa course nocturne ne parviendrait même aux plus doués des senseurs de son clan. Le ciel au dessus d’elle était d'un noir profond et la blonde lune régnait sur son empire, son sourire rassurant semblant veiller sur la multitude de pavillons peuplés par des Uchiwa endormis. Enfin au bout de la lueur de sa torche, elle vit se dresser le temple où elle avait vu le jour, une nuit si semblable à celle-ci – quel paradoxe. Vérifiant que rien ne trahissait la présence d'autrui en ce lieu de recueillement, elle s'avança dans le corridor de ce lieu décoré avec faste et entreprit de fouiner. Pendant de longues minutes elle fureta dans tous les coins à la recherche d'un éventuel indice de ce qui aurait pu être traité durant cette veillée réservée aux initiés et qui faisaient tellement fantasmer les plus jeunes. Soudain la jeune fille sentit une désagréable sensation, sa tête comme plongé violemment dans une eau froide. Elle avait entendu du bruit, elle en était intimement convaincue – premier instinct féminin certainement. Aussi se pressa t-elle d'éteindre sa torche et d'aller trouver refuge derrière un énorme présentoir à encens, d'où elle pouvait tout de même observer l'entrée à loisir. À nouveau la désagréable sensation vint lui titiller la nuque, et dans un éclair assorti d'un grondement terrible ; elle vit un chat filerà toute allure après avoir maladroitement renversé l'une des statues de Tengu disposé à l'entrée du temple. Soulagée par l'identité de ce visiteur nocturne mais ayant tout de même fait le plein d'adrénaline, Arashi s'apprêtait à repartir bredouille quand quelque chose attira son attention. Sous l'un des tatamis, une esquisse de lumière semblait par intermittence se dessiner. S'approchant afin d'authentifier le phénomène, la petite fille ne tarda pas à remarquer que ce tatami n'était pas fixé et pouvait donc être déplacé très facilement – ce qu'elle entreprit de faire. Quelle ne fut pas sa surprise de découvrir une échelle de corde ainsi qu'une pièce en contrebas dans ce lieu qu'elle croyait connaitre depuis toujours sur le bout des doigts ! Évidemment poussé par une curiosité sans pareille, l'enfant ne tarda pas à descendre l'échelle et à aller visiter cette salle secrète – sans penser un seul instant que ce qu'elle allait y trouver chamboulerait à jamais sa conception de bien des choses. Au fond de la petite pièce siégeait une grande tablette gravée, on aurait dit un vestige ancien arraché à son lieu d'origine afin de sauvegarder les secrets qui y étaient déclamer ; et dont les Uchiwa étaient désormais les gardiens. Pour éclairer la seule attraction de la pièce, en guise de lumière, il y avait une multitude de petites lucioles luminescentes infiniment semblable à de petites sphères qui dansaient, comme si quelqu’un avait prit en otage un rayon de soleil et l’avait perforé de part et d’autre pour arriver à ce résultat. Cela avait pour effet de diffuser une lumière tamisé devant la tablette, incitant la petite fille à s'approcher au plus près pour lire ces secrets. Devant la difficulté de l'exercice de lecture d'un tronçon vétuste de pierre sous un éclairage minimale, Arashi céda de suite à la facilité d'activer son Sharingan tout récemment éveillé afin de pouvoir parcourir des yeux la tablette – et là ce fut le choc. Tout ce que son œilermit d'apprendre, elle le retint – les secrets du Mangekyô Sharingan, la main mise sur Kyûbi, l'allll'ascendancekudô Sennin, la rivalité avec les Senju – tant de secrets consignés ici qui en un instant venait de transformer cette fillette, libérant les possibilités infinies de son ambition débordante ainsi que de sa soif inétanchable de pouvoir et de connaissance. Du reste de cette nuit, elle ne se souvient plus de rien, comment est-elle rentrée, n'a t-elle laissé aucune trace, comment diable a t-elle pu trouver le sommeil après tant de révélations... Tout cela n'avait plus la place de rentrer dans son esprit, celui-ci étant alors bien trop accaparer par ses nouveaux rêves, qui ne comptait plus la lâcher un seul instant désormais.

~~~


Ce fut la secousse qui la réveilla. On aurait dit que le sol sous ses pieds se fendait de toute part, tombait en poussière avant de dégringoler dans l'abîme qui ouvrait peu à peu sa bouche, comme pour avaler la sombre forêt dans son intégralité. Un instant avant que l'arbre contre lequel elle avait été projeté ne soit engloutit dans les profondeurs de la terre, Arashi se redressa et enjamba le précipice, son regard écarlate plus déterminé que jamais lui traçant le chemin jusqu'à son ennemi. Bondissant de la faille qu'il venait de créer avec une aisance sans pareille, le Bijû balaya de son regard si pur les restes de la clairière qu'il dévastait depuis de longues heures déjà. On aurait dit qu'il cherchait d'autres victimes à massacrer, toujours plus de victimes... ne pouvait-il pas simplement se contenter de la masse de shinobis abattus trônant entre ses gigantesques pattes ? Arrivant enfin à portée de tire, sans prendre le temps de ralentir sa course, la jeune fille exécuta quelques mudras avant de vomir une langue de feu en direction du Gobi. À quelques distance d'elle, elle put également apercevoir un éclair de Chakra d'envergure impressionnante se diriger droit sur l'un des flancs immaculé de la bête – elle esquissa un sourire de soulagement en reconnaissant ici la technique fétiche de l'un de ses précieux compagnons, elle n'était pas seule à se battre. Et aux vus de la grêle de lames de vents que le démon à cinq queues leur avait servit quelques instants auparavant, peu de ninjas de Konoha devait demeurer encore debout pour combattre ; le sang et les monceaux de corps jonchant l'herbe sèche tout alentour en apportait la preuve formelle. Tandis que la Kunoichi s'arrêta afin de scruter l'horizon à la recherche d'une silhouette familière ; d'un revers de queue bercé de Chakra Suiton Gobi déclencha une vague qui vint engloutir les assauts désespérés des deux ninjas. Pestant furieusement mais sans pour autant baisser les bras, la jeune fille reprit sa course en direction du Bijû, entre ses pattes démesurés d'apparence fragile, une ombre s'était relevé, prête à faire mal. Alors que Shô invoquait le Kongônyoi, le temps sembla ralentir perceptiblement sa course, comme pour laisser à tous la chance d'observer le soleil qui lentement se levait à l'horizon, emplis de belles promesses de victoire – antidote à ses heures sombres et meurtrières. Le simili de contraction spatiale s'arrêta bien vite, interrompu par un bruit sourd : D'un violent coup droit, Shô avait entreprit avec succès de faucher les pattes arrières du démon à cinq queues. Se débattant en vain, le monstre de Chakra vacilla avant de s'écrouler bruyamment sur un malheureux pan de la forêt resté intact jusque là ; une telle action de succès n'avait eu lieu depuis plusieurs heures, aussi voir ainsi la forme blanche et maladroite les quatre fers en l'air, c'était presque trop de joie d'un seul coup. Suite à une formidable accélération, Arashi se retrouva nez-à-nez avec le Bijû affalée sur son compagnon entre autre, suffisamment proche pour sentir sur sa peau les vagues d'énergies produites par le Chakra qui se débattait dans le corps meurtrit de la bête gigantesque. Du coin de son œil vermeil, la Kunoichi observa ce bellâtre de Nakemuji relevé le Sandaime Hokage et lui administrer des soins d'urgences, lui qui jusqu'ici avait été le seul réellement capable d'accabler se monstrueux adversaire. Grimpant sur le museau du Gobi pour être certaine qu'il ne regarde qu'elle, mais surtout la fleur redoutable du motif de son Sharingan, Arashi prit une grande inspiration et tenta de plonger le démon dans une terrifiante illusion. Elle n'eut que le temps de sourcilier, pour se rendre compte que c'était parti ; elle se sentait prendre l'ascendant de ce lien unique tissé entre elle et le monstre devenu sa proie, le piège de son Genjutsu commençait à se refermer sur sa cible. Du ciel qui peu à peu abandonnait sa robe bleue nuit pour se paver des couleurs chatoyantes de l'aurore, tomba un premier pilier. D'une circonférence bien plus impressionnante que d'ordinaire – logique aux vus de la cible à immobiliser – cette véritable tour de pierre vint se ficher dans la patte postérieure-gauche, coupant net le Bijû dans le mouvement amorcé pour se relever. Quelques instants plus tard un second pylône tomba du ciel et vint clouer la bête au sol en pénétrant violemment sa colonne vertébrale ; pas une tâche de sang n'apparus cependant, tout ceci demeurant une hallucination perpétré par la Kunoichi, mais l'immobilisation quant à elle était belle et bien réelle. Derrière son air jusque là prostré, sembla apparaître dans le regard du Gobi l'étincelle de la colère, la flamme de la haine lorsqu'un troisième pilier vint se loger dans son cou disproportionner. Arashi ressentit à ce moment là un regain d'énergie chez le démon, qui tentait de se libérer de son étreinte psychique en submergeant le Chakra du Uchiwa par des vagues déferlantes du sien infiniment plus abondant et concentré. Déjà les pylônes commençaient à disparaître sous la peau rugueuse de la bête, quand la géniale élève du Sandaime Hokage se décida à donner un coup de collier ; à tenter de doubler sa technique en relançant à nouveau ce sort d'étreinte par dessus celui d'ores et déjà en cours. Elle l'avait souvent pratiqué avec de simples illusions de dissimulations et connaissait donc la marche à suivre par cœur cependant ce qui ferait ici obstacle serait la complexité du Jutsu, ainsi que la lutte pour garder le fléau de son village sous son emprise – le temps que le Hokage trouvent comment le neutraliser. Un hurlement de rage vindicative de la part du Bijû ainsi qu'un essai infructueux de sa part de se redresser malgré l'entrave, déclara pour la jeune fille la seconde manche ouverte. Déployant au delà de tout ce qu'elle n'avait jamais tenté le pouvoir de ses yeux, elle asséna de nouveau le Kasegui no Jutsu à sa cible, y apposant toutes sa conviction ainsi que ses dernières réserve de Chakra – auparavant grevé par l'épuisante nuit de combat contre l'envahisseur à cinq queues. Pendant un instant, elle pensa qu'elle avait échoué, à voir les pylônes s'effacer peu à peu et Gobi se remettre à gesticuler avec frénésie. Mais au moment où elle ne s'y attendait plus, le ciel à présent clair vomit une pluie de ces pieux de pierres qui vinrent cribler la carcasse blanchâtre du démon. Jamais elle n'avait vu autant s'en abattre d'une fois, même lorsque ses aînés pour la punir lui avait infligé ce supplice, ils avaient été bien incapable d'invoquer de telles myriades de pylônes. Aussi en dépit de leur taille moindre comparé à la première fournée, la seconde salve de Genjutsu réussit à étouffer toutes les envies de fuite du Bijû qui se cantonna alors à une simple série de spasme, comme une résistance plus machinal que souhaité de la part de son cerveau. Dès lors consciente d'avoir accompli sa mission et mener à bien sa tâche dans ce gigantesque travail d'équipe visant à neutraliser Gobi, Arashi se sentit vaciller, partir. Elle eut simplement le temps de voir son cher maître se ruer sur le Bijû paralyser par ses soins tandis que ses élèves lui criaient des instructions ; puis elle sombra dans la même léthargie qui la tenait quelques minutes plus tôt – la sensation d'avoir triomphé en plus.

~~~


N.B. : À moins d'avoir fait une fiche exemplaire, il est conseillé avec ce modèle de joindre un test RP à la suite de votre fiche pour nous faire valoir votre niveau de jeu. Prochain post !


Vous, derrière l'écran :


Nom ou Surnom : Zouzoune
Âge : 16 ans
Vous habitez où ? Pontarlier
Intérêt/passion ? C'est pas trop la saison, mais bon... la neige \o/

Comment avez-vous connu le forum ? Via le top-site Naruto versus Sasuke
Des choses à changer ? Patience je viens juste d'arriver !
Présence sur 10 : 8.5/10
Revenir en haut Aller en bas
Arashi Uchiwa
Nukenin de rang S
Sannin de Konoha
Arashi Uchiwa


Messages : 99
Date d'inscription : 07/07/2010
Age : 29
Localisation : Jamais là où on me cherche <___<

Feuille de personnage
Niveau:
Arashi Uchiwa Left_bar_bleue7/10Arashi Uchiwa Empty_bar_bleue  (7/10)
Réputation: 0
Affinités: Katon & Doton

Arashi Uchiwa Empty
MessageSujet: Re: Arashi Uchiwa   Arashi Uchiwa EmptyLun 12 Juil - 15:28

L'être humain est ainsi fait qu'il possède une étonnante capacité d'adaptation, lui permettant de s'habituer à tout et n'importe quoi. Malheureusement il arrive que certains naissent avec quelques lacunes quant à cette capacité de prime importance. Arashi Uchiwa par exemple, n'a jamais réussi à s'accommoder des remontrances dont elle faisait notamment l'objet. Pire encore, la simple pensée de vouloir d'autorité modifié un trait particulier, unique à son comportement, suffisait à la plonger dans une rage folle où ses mots comme ses actes devenaient menaces à l'encontre de quiconque c'était cru assez malin pour avoir à lui dicter son comportement. Et ce fut à cause d'une simple broutille, d'une objurgation publique sur le caractère licencieux de ses diverses investigations et expérimentations, que la jeune femme au comportement fantasque se sentit basculer dans l'engrenage meurtrier.
Pendant plusieurs jours elle avait – en toute discrétion bien entendu – filé ce prestigieux membre de son clan qui pensait que son statut proche des dirigeants le mettait à l'écart de toute punition quant à ses paroles blessantes à l'égard d'une si douce jeune femme. Divers moyens de se venger lui trottaient en tête, mais aucun ne semblait se détacher suffisamment du lot pour qu'elle se décide à l'adopter ; pour un tel affront à sa personne, il fallait une peine exemplaire. Heureusement, avec un peu d'attente, celle-ci vint à point nommé. Un jour qu'Arashi revenait d'une mission promptement accomplie, ayant délaissé aussi vite que possible l'oppressante compagnie de ses équipiers, elle se retrouva à errer dans la forêt, sur les pas de celui qui l'avait tantôt ouvertement critiqué. Avec habitude elle se dissimula dans un bosquet touffu, bien que cela lui paraisse légèrement superflu, sa cible étant bien trop captivé par sa présente activité : un simulacre d'affrontement avec son cher enfant. La lueur de prédateur dans le regard de la Kunoichi changea du tout au tout lorsqu'elle reconnu enfin le jeune garçon : Sanzo. Tout comme elle, ce digne héritier du clan Uchiwa avait su très tôt activer son Sharingan et dès lors n'avait eu de cesse de le faire évoluer ; raison pour laquelle elle avait insister pour former le trio de Genin auquel il appartenait. Depuis ce moment-là, de son regard ivre de pouvoir elle veillait avec attention sur la touffe de cheveux argenté du garçon.
Durant quelques secondes de ce banal entraînement, la légendaire Sannin observa avec envie et fierté les prouesses de son élève fétiche, qui grâce aux pouvoirs de ses yeux se hissait à un niveau capable de rivaliser avec celui de son père. C'est ainsi que la forme de sa vengeance s'imposa naturellement dans son esprit : elle allait tuer le père puis énucléer le fils. Beaucoup auraient prit le pari de le faire dans l'autre sens, mais Arashi ne prenait aucun plaisir à torturer plus que nécessaire ses victimes ; la mort foudroyante qui allait s'abattre sur le père était comme une fleur offerte entre membre du clan à l'éventail ; le laisser dans le doute quant à l'identité de son agresseur demeurant déjà bien assez humiliant. En moins de temps qu'il en faut pour le dire, la cruelle jeune femme sortit de son corsage torsadé une unique pointe creuse faite d'un métal uniformément gris, et y injecta un poison de sa composition : de quoi étourdir le jeune garçon jusqu'à sa délicate opération, peut-être même au-delà. Tandis que l'affrontement père-fils rivalisait d'étincelles, dans un souffle profond et serein la Kunoichi activa son Dôjutsu, ajustant une dernière fois les détails de son plan avec la réalité concrète qui jouait désormais avec brio sous ses iris rouges. S'imprégnant encore quelques instant du contexte, du climat, de la sensation d'avoir au creux de la main qu'elle songeait à refermer la vie de deux des siens ; avec une souplesse commune aux panthères et autres félidés, Arashi se mit en position de départ, s'apprêtant à jaillir de sa cachette pour achever un ninja plein d'ouverture. Puis elle s'élança, d'un appui contre le sol, elle se projeta dans le dos de son adversaire à une vitesse inimaginable – impropre à toute contre-attaque en tout cas – et tout en projetant d'une main adroite la pointe empoisonnée sur la jugulaire de Sanzo, son autre bras se contracta pour porter un coup terrible au paternel. Elle asséna une manchette meurtrière d'un revers du plat de la main, ses vastes connaissances en médecine lui ayant entre autre enseigner exactement où frapper afin de tuer instantanément. Lorsqu'elle sentit sa peau opaline briser sans ménagement les vertèbres cervicales de son critique acéré, elle ne pu esquiver la prise de conscience de son geste, du sort qu'on réservait au traître si jamais elle venait à être découverte. Cependant, quand ses yeux se posèrent sur le regard vermeil du jeune garçon en train de tomber dans un profond sommeil, toute sa culpabilité s'envola, une nouvelle paire de Sharingan s'offrait maintenant à elle.
Sans vraiment s'arrêter dans sa course, la Kunoichi atterrit au chevet de son élève et lui injecta à nouveau une toxine de son invention dans les veines. Celle-ci devait avoir pour effet de prolonger l'activité de son Dôjutsu, même si ce dernier demeurait inconscient – ce narcotique là en était hélas seulement à son premier test sur sujet réactif et possesseur d'un si précieux Sharingan. Elle le chargea ensuite sur son épaule et entreprit de l'amener dans les sous-sols désaffectés de l'hôpital, où ils seraient enfin un peu tranquilles. Elle reviendrait ensuite pour s'occuper du père, peut probable qu'il bouge d'ici là, ou même que quelqu'un le découvre ; et si c'était le cas, peu importe ! Ce genre de bougre machiste ne devait pas être exempte d'ennemis...
La fraîcheur de la nuit enveloppait doucement l'atmosphère alors qu'Arashi et son élève arrivèrent discrètement en vue des bâtiments arrières de l'hôpital de Konoha, qui devant leur vétusté ne servait désormais plus que d'entrepôt pour le matériel médicale excédentaire – ce qui arrangeait à merveille les affaires de Madame Uchiwa. S'assurant une dernière fois que personne n'était en mesure de les repérer, la jeune femme courut à toute allure la distance séparant l'orée de la forêt et le bâtiment à l'écart qui voyait dans ses combles naître jour après jour les expériences farfelues de la Sannin. Quelques secondes plus tard, elle allongeait sur une table d'opération déjà passablement attaqué par la rouille et le sang, son précieux élève délicatement amarrer à toute une flopée d'appareils médicaux de bien triste facture. Se parant d'une blouse blanche du même acabit Arashi dégaina son scalpel et s'approcha amoureusement du visage de Sanzo. Après lui avoir pincé la joie dans un élan de sympathie, elle vint de ses longs doigts effilés au préalable ganté, lui écarter la paupière droite. Avec une maîtrise sans pareil parmi l'élite des médecins de Konohagakure, elle dégagea proprement le globe oculaire de la cavité dans laquelle il reposait depuis déjà de longues années. Derrière son masque de chirurgien, l'Eisen-nin souriait à pleine dents tout en contemplant le motif si particulier du Sharingan qu'elle tentait d'extraire pour son seul et unique confort personnelle. D'un habile coup de scalpel elle trancha net le nerf optique du garçon, qui malgré l'anesthésie ne pu réprimer un spasme alors que son professeur adoré extrada net son œil droit. Avec des gestes précautionneux, Arashi nettoya son trophée avant de le placer dans un bocal de formole et de se préparer à réitérer l'opération. Elle s'apprêtait à inciser à nouveau, lorsqu'un bruit se fit entendre au dessus d'elle : les battants de la lourde porte condamnée du bâtiment venaient de s'ouvrir à la volée... quelqu'un arrivait ! Aussi étrange que cela puisse paraître dans pareil circonstance, la Sannin demeurait de marbre, elle conserva un sang-froid digne d'éloge pour quiconque s'apprête à être prit la main dans le sac en train d'arracher ses yeux à un enfant – un élève du même clan qui plus est. En un instant elle s'extirpa de sa blouse et détruisit les preuves à l'aide d'une technique Katon, après quoi elle posa un sceau explosif contre le mur. Ce qui eut pour effet de le pulvériser, révélant un passage communiquant avec d'autres salles d'opérations. Alors qu'une escouade d'ANBU débarquaient dans la pièce, Arashi mit à profit ses talents de comédienne, tout en éclatant en sanglot elle se rua sur Sanzo et le serra dans ses bras, lui murmurant doucement que tout allait bien se passer. Quand elle fit mine de repérer les ANBUs, elle se redressa et fit face à eux avec un charisme inhérent à la représentante féminine des Sannin :


« On vient de lui arracher son œil droit. Le coupable s'est enfui par le trou dans le mur, il est encore temps de l'attraper. S'il y a parmi vous un médecin qu'il vienne m'assister, nous devons lui greffer un nouvelle œil d'urgence, sans quoi son nerf optique sera irrémédiablement endommagé. »

La voix de la jeune femme avait parler avec le calme et l'autorité qu'on lui connaissait, seul quelques larmes et sanglots trahissaient son trouble dans pareil situation. Toujours plus prompt à obéir qu'à décider par eux-même, l'escouade d'ANBU se conforma à ses instructions, l'un de ces membres sortant du rang pour venir l'aider à opérer. Tandis que la petite troupe amoindrit reprenait sa poursuite d'un malfaiteur inexistant, les deux médecins commencèrent à préparer le borgne pour sa greffe. À l'insu de son assistant au masque de cheval, Arashi dissimula le bocaldans lequel trônait son trophée, le Sharingan pprestementarraché à Sanzo ; puis fit mine de prendre son pouls et vérifier ses fonctions cardiaques. D'un geste qu'elle voulait résolument tremblant, elle attrapa un récipient dans lequel étaient entreposés toute une collection d'yeux qu'elle avait jadis prélevée sur des cadavres pour se faire la main – qui aurait cru qu'ils serviraient un jour à nouveau ? Avec l'aide de l'ANBU, la greffe correctement exécutée ne dura pas longtemps, laissant à la jeune femme de quoi préparer quelques arguments de défense ainsi que le soin de s'interroger et de minimiser la portée de son acte : après tout elle n'avait qu'échanger un œil pour un autre...
Lorsque le gros de la troupe d'ANBU revinrent bredouille, ils lui demandèrent de s'expliquer sans rien omettre ; à ce qu'elle pouvait percevoir dans le ton de leur voix et leur certaine indifférence, il ne la soupçonnait absolument pas. Aussi leur exposa t-elle sa version des faits ponctuée de larmes, le tout en caressant machinalement les cheveux de son élève assoupi au regard désormais hétérochrome. La fourbe jeune femme se plongea tellement dans son rôle de professeur coupable d'avoir délaissé l'un des siens, qu'elle en oublia tout le reste ; les interrogatoires se succédèrent jusque tard dans la soirée avant que la coupable puisse être définitivement acquittée – à l'insu de presque tous. Car dans les yeux de certain traînait maintenant une méfiance sans nom lorsqu'ils posaient leur regards lourds sur elle, mais il était d'ores et déjà trop tard pour faire machine-arrière, Arashi ne rêvait plus que d'obtenir de nouveaux Dôjutsu et ses ambitions se portait dès à présent sur le Byakugan des Hyûga, lignée malheureusement proche de l'extinction. Seulement, tapit dans l'ombre le plus féroce des regards ne semblait attendre qu'une bonne occasion pour abattre son ambition sur elle. Comme on pouvait s'y attendre le Yondaime Hokage ne serait pas le plus simple à tromper, mais qu'à cela ne tienne : si ses charmes et autres tours de passe ne suffiraient pas, son scalpel y parviendrait, elle qui avait toujours rêver d'un don pour le jardinage, le Mokuton lui irait comme un gant !



/!\ Désolé si c'est un peu bâclé je me suis dépêché de finir à cause de l'orage >.<


Revenir en haut Aller en bas
Kan'Sei no Tsura
Modérateur
Juunin de Suna
Kan'Sei no Tsura


Messages : 51
Date d'inscription : 07/07/2010
Age : 32

Feuille de personnage
Niveau:
Arashi Uchiwa Left_bar_bleue7/10Arashi Uchiwa Empty_bar_bleue  (7/10)
Réputation: 0
Affinités: Fuuton - Doton

Arashi Uchiwa Empty
MessageSujet: Re: Arashi Uchiwa   Arashi Uchiwa EmptyLun 12 Juil - 16:26

Salutations,


D'abord, belle présentation que voilà. Pas beaucoup de fautes, un style pas radical mais plaisant à lire. Un Uchiwa finalement Razz .

Bon, il fallait voir pour un niveau 7 ou 8. Personnellement, j'irai avec le niveau 7, si ce n'est que pour laisser un certain développement au personnage qui, ma foi, est déjà très solide d'apparence. Ninjutsu + taijutsu + genjutsu + techniques médicales. Je ne crois pas que tu manqueras de puissance !

Et belle en plus ! Tiens toi loin de mon perso, alors ^^.

Bonne continuation !
Revenir en haut Aller en bas
Aaron Aiichirō
Modérateur
Gakkokage - Épéiste de Kiri
Aaron Aiichirō


Messages : 272
Date d'inscription : 27/06/2010
Age : 31

Feuille de personnage
Niveau:
Arashi Uchiwa Left_bar_bleue7/10Arashi Uchiwa Empty_bar_bleue  (7/10)
Réputation: 0
Affinités: Chupaton

Arashi Uchiwa Empty
MessageSujet: Re: Arashi Uchiwa   Arashi Uchiwa EmptyLun 12 Juil - 16:33

Bienvenue sur Aato.

Premièrement, je suis tout à fait d'accord avec mon collègue en ce qui concerne le niveau donner, je pense que cela te permettra de perfectionner un peu plus ton personnage qui me semble déjà puissant et d'une polyvalence admirable. Donc Niveau 7 pour moi aussi sans oublier une superbe présentation munit d'un test Rp sans doute un peu bâclé mais agréable à lire.

Bonne continuation.
Revenir en haut Aller en bas
Kotori Hyuuga
Fondateur
Genin de Konoha | Dernier Hyuuga
Kotori Hyuuga


Messages : 204
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 33

Feuille de personnage
Niveau:
Arashi Uchiwa Left_bar_bleue3/10Arashi Uchiwa Empty_bar_bleue  (3/10)
Réputation: 0
Affinités: Fuuton

Arashi Uchiwa Empty
MessageSujet: Re: Arashi Uchiwa   Arashi Uchiwa EmptyLun 12 Juil - 16:43

Validation ultime no Jutsu !!

Je t'ajoute rang, couleur et niveau. Bon jeu Smile
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Arashi Uchiwa Empty
MessageSujet: Re: Arashi Uchiwa   Arashi Uchiwa Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Arashi Uchiwa
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Bibliothèque de Arashi Uchiwa
» Absence de Arashi Uchiwa
» absence/mort d'Arashi
» { Prèsentation - Adashi Uchiwa
» Bibliothèque d'invention de Ieshige Uchiwa

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Shinobi no Aato - Que l'aventure commence... :: La voie des arrivées :: Fiches d'Enregistrements :: Autres :: Présentations validées-
Sauter vers:  
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit