Shinobi no Aato - Que l'aventure commence...
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 Flasback : La fin du cauchemar ? (Pv Nami, Arashie)

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Sanzo Uchiwa
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Sanzo Uchiwa


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MessageSujet: Flasback : La fin du cauchemar ? (Pv Nami, Arashie)   Flasback : La fin du cauchemar ? (Pv Nami, Arashie) EmptyMar 13 Juil - 18:26

"Même quand la blessure guérit, la cicatrice demeure."

Cela faisait déjà plusieurs semaines que ça s'était déroulé. Presque deux mois, une éternité pour certains, pourtant ce cauchemar semblait si proche, comme si cela s'était déroulé hier... C'était une belle journée, durant l'après-midi un magnifique soleil avait fait son apparition dans le ciel chassant les autres nuages et offrant une toile bleue au-dessus du village de Konoha. Alors que la place du marché commençait à s’animer, le quartier des Uchiwa était déjà en pleine action. Sanzo se trouvait dans la cuisine quand soudain un homme apparut, le visage neutre, c’était son père, ce dernier posa les yeux sur lui, « On va s’entrainer ce matin », le garçon lui répondit positivement d’un geste de la tête. Ainsi ils se retrouvèrent tout les deux dans une forêt à proximité du village, seulement quelques minutes après leur arrivée les kunais commencèrent à fuser de part et d’autre, les katanas s’entrechoquèrent et les coups pleuvaient à une vitesse incroyable. Sanzo n’arrivait pas à suivre correctement les coups portés par son père l’obligeant à activer son dojutsu : le sharigan. Un sourire sur les lèvres du garçon, maintenant il était prêt à affronter son père mais il n’eut pas le temps de passer à l’action qu’il vit ce dernier s’effondrer juste après le passage d’une ombre. Et dans la seconde qui suivit il sentit les muscles de son cou se tendre, ses lèvres bougèrent pour lâcher un cri de terreur mais aucun son ne sortit de sa bouche. Il voulait crier, bouger, mais il était immobile, il ne pouvait même pas lâcher une seule larme... il était devenu un simple spectateur de cet horrible cauchemar : son père baignait dans une mare de sang juste devant lui et il ne pouvait rien faire pour l'aider. Ce fut la dernière image que son esprit enregistra avant qu’on lui porte un dernier coup qui le fit tomber dans les ténèbres.

Ce fut si éprouvant et si horrible d'affronter seul ces ténèbres. Sanzo avait eu l'impression qu'il ne se réveillerait plus jamais, restant prisonnier de ce noir absolu jusqu'à la fin de sa vie. Mais finalement la lumière réapparue, il se rappelait avoir pris plusieurs minutes avant de réussir à ouvrir correctement ses yeux, c'est comme s'il était un nouveau-née qui posait son premier regard dans ce monde. Lorsqu'il reprit ses esprits Sanzo avait remarqué que la forêt avait laissé place à un décor totalement différent, un rideau était tiré et les rayons du soleil éclairaient entièrement la pièce, lui permettant d'observer cette dernière. C'était une chambre d'hôpital, ainsi tout ce qui s'était passé n'était pas qu'un simple cauchemar, c'était la réalité... cela voulait dire que son père était bel et bien mort. Mais que s’était-il passé ? Et pourquoi il avait dû mal à regarder à travers son œil gauche, du bout des doigts il toucha une surface dure, c’était étrange il se demandait pourquoi il avait un bandeau sur l’œil, il ne se rappelait pas avoir été blessé à ce dernier. Son dernier souvenir était juste avant de tomber dans un sommeil profond après avoir reçu une attaque éclaire. Son agresseur ? Il n’avait aucune idée de son identité, il n’avait aperçu qu’une ombre, cette dernière se déplaçant trop rapidement il n’avait pas eu le temps de réagir, ni même de poser ses yeux sur son agresseur, ou plutôt sur le meurtrier de son père. L’image de ce dernier occupait l’esprit du garçon, il n'arrivait pas à enlever les yeux vides de son père de son esprit, ce filet de sang qui coulait de sa bouche, puis son corps sans vie, inerte, en plein dans une mare de sang.

Sanzo préférait oublier son père pour l’instant en se focalisant sur d’autres aspects de l’histoire. De son œil droit il cherchait un indice pouvant lui indiquer la date d’aujourd’hui afin de savoir précisément depuis combien de temps il était dans le coma. Il fit un mouvement et sentit une importante douleur se propager dans tout son corps, au vu de la douleur il devait avoir perdu connaissance depuis au moins une semaine. Après de nombreux efforts le genin parvint à se redresser pour s’adosser contre son oreiller, lui permettant de reprendre ses esprits et de mieux observer son environnement. Sa chambre était déserte, il n’y avait personne à part lui, il se demandait où en était sa famille, son équipe, son clan… avaient-ils trouvés les responsables ? Tout d’un coup un médecin entra, ce fut le chef du service hospitalier de Konoha, ce dernier allait pouvoir répondre à ses questions. Et durant quelques minutes il lui expliqua rapidement tout ce qu’il savait sur son agression et ses blessures… il apprit que son agresseur était toujours introuvable et que ses blessures étaient assez sérieuses. Mais maintenant il était guéri et hors de danger, à présent il lui fallait beaucoup de repos. Mais ce médecin lui apprit aussi qu'il aurait des cicatrices à vie. Ce fut un choc pour le génin d'apprendre que l'un de ses yeux n'était pas le sien et qu'en plus l'autre allait resté à vie en Sharingan. Le médecin laissa finalement le genin tout seul dans sa chambre...


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Nami Kitai
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MessageSujet: Re: Flasback : La fin du cauchemar ? (Pv Nami, Arashie)   Flasback : La fin du cauchemar ? (Pv Nami, Arashie) EmptyMer 14 Juil - 0:49

« Il y a peu, un accident est survenu. »


Il y a peu, très peu de temps qu'un de ses coéquipiers a été emmené d'urgence à l'hôpital pour des blessures grave. La jeune Genin qui était en pleine entrainement, elle était seule car la Sensei n'était pas venue ce matin pour des raisons de maladies du moins, elle n'avait pas compris. Mais ce qui lui avait semblé bizarre c'est que Sanzo n'était pas là lui non plus. Elle ne s'était pas vraiment posée de question, pour elle c'était normale d'être malade ou absent quelques fois. Mais elle ne se serait jamais doutée que son jeune coéquipier était à l'hôpital. Pendant deux jours, la jeune fille mena sa petite enquête, elle se rendit d'abord chez l'Hokage mais celui ci ne lui dit rien, même si au fond d'elle, elle savait qu'il mentait totalement et qu'il savait la raison, après, elle se rendit dans le quartier des Uchiwa mais celui ci était fermée. Pendant tout ce temps, elle demanda et entre certains temps, elle s'entraina. Elle cherchait s'en chercher, mais au fond d'elle, elle s'inquiétait pour lui. On lui cachait tout et même son père était au courant mais ne lui dit rien. A cause de ce silence trop poussée, elle commença à percevoir que cela était grave, peut-être même qu'il était en danger de mort. C'est à ce moment là qu'elle décida de se diriger vers l'hôpital même si son père lui refusait. Pour qu'elle puisse y aller, elle fut obligée de lancer un genjutsu à son père pour qu'elle est le chemin libre. Elle avait agi sans réfléchir, mais eux aussi, ils avaient été bête de garder le silence alors que Nami pouvait deviner et qu'elle était une surdouée et pas pour rien. Elle s'élança à travers les rues de Konoha sous une nuit profonde et lugubre. Même si la peur l'envahissait petit à petit, une petite voix lui dictait : « N'abandonne pas pour de la peur alors qu'un ami est mal au point et puis tu ne veux pas savoir la vérité. ». C'est pour cela, qu'elle continua à marcher, qu'elle continua à oublier cette peur et qui la rendait pale comme une mort. Oui, comment elle marchait, on aurait dit quelqu'un venu de l'autre monde, quelqu'un qui n'avait pas le repos en paix. Oui, elle faisait peur à voir ce qui était assez rare pour une fille qui faisait tout pour être belle.

En dix minutes à peine, elle arriva à l'hôpital générale de Konoha, un grand bâtiment qui faisait assez froid dans le dos. Elle y avait été que quelques fois à cause de petites blessures lors d'entrainement ou de combat. Nami entra dans le bâtiment et se dirigea directement vers le bureau où l'on pouvait avoir des informations sur les patients. Elle savait que là, elle ne devait pas utiliser quelconque technique car il y avait des ninjas dans l'hôpital même s'il se faisait passer pour simple patient. Elle sourit à une jeune femme blonde, assez belle, d'une taille moyenne avec d'adorables yeux bleus. Celle ci fixa la jeune fille qui sous ses habilles de femme faisaient penser à quelqu'un de plus âgé. La blonde lui dit :

« Mademoiselle, je suis désolée mais les visites sont finis à cette heure là ! »

Nami émit un petit rire assez discret mais assez pour que la jeune femme puisse entendre. Elle enleva la capuche qu'elle avait mis pour sortir discrètement et montra à cette femme qu'elle était une shinobi. Celle ci fut assez surprise et fit une petite grimace. La jeune femme lui demanda qui elle voulait aller voir. La jeune genin qui se faisait pour une plus haut gradé, fut directe et demanda directement de voir un certain Sanzo Uchiwa. Blondie fit la grimace et demanda à sa collègue si c'était en règle, celle ci fit un signe de oui de la tête en s'en fichant un peu d'après son visage. La jeune femme blonde indiqua alors la chambre et l'étage à prendre, elle indiqua que le patient était encore dans le coma. La jeune fille n'émit aucun signe de faiblesse, car normalement elle devait être au courant si elle venait voir son collègue. Elle monta à l'étage qui fallait et entra dans la chambre où était son coéquipier. Cette pièce était moche, des murs blancs, un rideau pour cacher les rayons du soleil, un lit assez peu coûteux et un jeune garçon aux cheveux gris. Elle s'approcha du lit et vit le bandage sur un de ses yeux. Elle ne put s'empêcher d'avoir de lourd sanglot et elle caressa le visage de celui ci. Ses pleurs durèrent très longtemps, c'était un choc, un lourds choc. Elle s'en voulut de n'avoir pas penser au pire alors que lui était à l'hôpital et en plus dans le coma. Dans cette pièce, elle y resta très longtemps. Elle lui disait presque toutes les cinq minutes cette même phrase :

« Sanzo, tu dois te battre, on t'attend nous, sort de ce coma, fait le pour nous ! »

Elle n'arrivait pas à dire plus, car à chaque fois qu'elle répétait cette phrase sans vrai sens, elle éclatait en sanglot. Oui, elle s'inquiétait beaucoup pour lui, puis, dans cette pièce où il n'y avait personne, elle pouvait montrer sa faiblesse, celle d'être une fille très fragile et très douce de nature. Pendant ses cinq heures passaient dans cette pièce, elle n'avait observé que ses blessures, son doux visage et un bandage qui lui cachait un oeil. Nami regarda autour de la salle s'il n'avait pas un papier ou autre qui indiquait qu'est-ce qui lui était arrivée, mais bien sûr rien du tout. Elle pensa alors d'aller fouiller dans les placards où étaient mis tous les documents médicales de chacun des habitants de Konoha mais elle savait que si elle se faisait prendre, elle risquait gros. Elle ne savait pas quoi faire, elle ne pouvait rien faire à part rester au chevet et attendre son réveil. Mais l'aube pointait son nez et elle devait partir avant qu'une infirmière ne monte le voir. La jeune genin donna une dernière caresse sur le front de son coéquipier avant de remettre son manteau noir et remettre sur sa tête la capuche qui cachait son identité de shinobi. Elle sortit du bâtiment comme à son entrée, personne ne remarqua la présence d'une gamine qui se faisait passer pour une jeune femme. C'est ainsi qu'elle entra chez elle, en passant de toit et toit pour ne pas se faire repérer par les marchands qu'elle connaissait bien. Elle entra chez elle, dans son château et découvrit son père sur à l'entrée avec un regard noir. Elle fit mine de rien, entra en enlevant son manteau, sa capuche et en laissant voir son doux visage d'enfant. Elle sourit d'un air moqueur mais son père n'était pas dupe et lui lança :

« Tu es contente ! Tu as pu avoir la vérité mais à quelle prix, en blessant ton père. Tu me déçois ma fille, même fortement, dis toi heureuse que … que tu sois dans une belle maison et en bonne santé. »

Elle ignora ses paroles même s'il avait failli avouer une vérité horrible. La vérité de la naissance de Nami, la vérité de tout. Mais la belle était focalisée sur ce qui était arrivée à Sanzo et cette journée pour s'enlever cela, elle décida de dormir. La pauvre avait fait une nuit blanche à être au chevet de son ami et en plus illégalement. Mais ce soir, elle devait faire la même chose, elle voulait savoir s'il allait mieux et elle voulait que son ami sort de ce coma et qu'elle puisse avoir la vérité sur les trames de cette histoire.

Pendant les quatre jours qui suivirent, elle n'alla plus à l'entrainement, elle sécha tous ses devoirs de shinobi sous le mauvais oeil de son père qui se plaignait de cela. Chaque nuit, elle fuguait pour aller voir son ami, Sanzo. Même si pendant ses quatre jours, cela fut assez éprouvant pour elle, car elle ne pouvait s'empêcher de pleurer, de s'inquiéter pour Sanzo. Il se connaissait depuis pas mal de temps, depuis leur entrée dans l'académie, elle savait que depuis cette rencontre, le jeune garçon avait un peu flashé sur elle sans en tomber amoureux. Il avait toujours été là, dans un moment de sa vie même s'il se faisait assez discret. Mais Nami ne pouvait le voir dans un lit d'hôpital, avec tous ses pansements et son visage pale et sans vie. Chacune de ses visites, elle vérifiait toujours les battements de son coeur, elle avait peur que celui ci s'en aille, oui, une crainte profonde était dans son esprit. Elle oublia même ses sentiments pour Kotori car tout son esprit était focalisée sur le malheur de son ami et sa santé entre la vie et la mort. Mais elle fut rapidement rassurée car le quatrième jour, la jeune femme blonde lui dit qu'il allait bientôt sortir du coma, même demain car son état redevenait stable. Elle en fut très heureuse de cette nouvelle et elle ne put s'empêcher d'aller à une vitesse folle à sa chambre. Elle était rassurée comme n'importe qui pouvait l'être. A cette visite, elle lui avait parlé de tout et de rien, de certaines histoires et surtout qu'il allait enfin sortir de ce coma. La jeune genin lui dit que bientôt, ils pourront se ré entrainer ensemble.

Le lendemain, elle ne dormit que deux petites heures car elle voulait directement se rendre à l'hôpital pour voir si son coéquipier était enfin sorti de ce satané coma qu'elle détestait par dessus tout. A son réveil, elle fut comme une pile où on avait mis trop d'énergie pour marcher normalement. Elle fut prête très rapidement et en quelques minutes à peine, elle arriva à l'entrée du grand bâtiment. Aujourd'hui, elle avait remis son manteau noir qui cachait son visage avec un foulard beige, mais en dessous, elle avait mis, un joli kimono blanc avec des motifs bleus perles. Elle entra ainsi, avec une discrétion qu'elle avait pris l'habitude prendre et elle se dirigea vers la jeune femme blonde qui travaillait toujours. Celle ci lui sourit et fut assez surprise de la revoir en pleine journée. Blondie lui annonça la nouvelle qu'elle attendait, que Sanzo Uchiwa était enfin sortie de son coma et qu'il avait eu la visite du médecin en chef. Nami remercia la jeune femme avant de se dépêcher de monter pour allait voir son ami sortit du coma. Quand elle fut devant la porte, elle toqua et entra directement, oui, elle n'était pas patiente surtout à ses moments là. Elle fit son jeune collègue adossé à son cousin avec quelques couleurs sur ses petites joues et toujours avec un bandeau qui cachait son oeil. La jeune fille s'approcha de celui ci avec un énorme sourire, si elle pouvait, elle aurait pu sautiller de joie. Elle lui prit la main comme elle avait eu l'habitude de faire pendant ses cinq jours de visites nocturnes même si celui ci n'avait pas pu savoir sa présence, elle garda sa main dans sa main. D'une voix très heureuse, elle dit :

« Cela me fait plaisir de voir que tu es sorti de ce coma. Mais sache que si je suis ici, c'est sans la permission, normalement, je ne devrais même pas être au courant et je n'aurais même pas du venir te voir. Mais ça m'a assez amusé de passer pour une shinobi de plus haut rang, juste pour te rendre visite. Tu t'en rappelles peut-être pas, mais chaque nuit, j'étais là, à ton chevet et j'avais cet espoir que tu sortes enfin de ce coma. J'ai même utilisé un genjutsu sur mon père pour venir te voir. J'ai fait l'impossible juste pour toi. Mais je n'ai pas pu savoir ce qui t'était arrivée et je n'ai aucune nouvelle de notre sensei car je ne suis plus allée au entrainement. Sinon tes blessures ne te font pas trop mal ? »

Nami ne put s'empêcher de le dévisager pour pouvoir bien l'observer. Elle continua à lui sourire et son regard était plein de compassion. Oui, son côté gentil était montré à Sanzo mais elle savait qu'il n'allait pas la trahir loin de là.



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Arashi Uchiwa
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Arashi Uchiwa


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MessageSujet: Re: Flasback : La fin du cauchemar ? (Pv Nami, Arashie)   Flasback : La fin du cauchemar ? (Pv Nami, Arashie) EmptyJeu 15 Juil - 14:54

« L'échec est l'épice qui donne sa saveur au succès. »

Pour la jeune femme tout s'était enchaîné très vite, trop vite pour qu'elle puisse jamais y songer à tête reposée. Depuis son horrible forfait d'énucléer son élève dans le seul but de lui dérober son précieux Sharingan, elle était venu voir ce-dernier à l'hôpital assez régulièrement, mais toujours accompagné : comme si jusque dans l'esprit de ses plus proches équipiers, les autres Sannins, la possibilité qu'elle soit coupable d'un tel crime avait vu le jour et les tenaient désormais en alerte chaque fois que le doute s'installait. Cela rendait leur relation – jadis plus chaleureuse – moins amicale ; comme si la perversion de l'enfant et les soupçons pesant sur l'un d'entre eux avait fait, non pas éclater, mais quelque peu émietter la cohésion du groupe. De son regard de jais perçant les cœurs aussi habilement que son regard flamboyant perçait les âmes, elle pouvait lire la crainte dans les yeux de Sarutobi, la déception dans ceux de Nakemuji. Et tous pouvaient lire dans ses expressions plus crispées que d'ordinaire, la détresse qu'elle avait telle une grande artiste adroitement peinte sur son visage autrefois si sûr de lui. Dès lors les opinions quand à sa faute dans l'affaire demeuraient divisé, grisant plus que jamais ses admirateurs et ses détracteurs trouvant là un nouveau sujet de discorde, de prime importance cette fois là. Arashi quant à elle ne s'était pas attaché plus que cela à convaincre ses jurés – sous l'impulsion du stress au départ peut-être, mais très vite elle était retourné à son habituelle distance avec les autres Shinobis, sans pour autant rompre le masque d'innocence qu'elle s'était forgé dans l'amertume de l'échec.
Et quel échec que celui-ci ! Certes pas le premier d'une longue série, mais il lui resterait funeste et la ferait grincer des dents pendant encore de nombreuses années. Cependant, voici que désormais la Kunoichi se retrouvait remplis d'une détermination sans pareil, cette sensation ineffable de victoire partielle, d'avoir – en partie – obtenue ce qu'elle souhaitait tout en échappant aux griefs de son jugement, voilà de quoi lui donner le goût de s'accrocher, de recommencer, d'aller plus loin même.
Hélas après l'infamie de son acte et la terreur qu'inspirait le bourreau toujours en fuite, le village caché de Konoha demeurait toujours en émoi. Chaque clan désireux de protéger sa progéniture ainsi que de conserver pour leur usage unique leurs particularités génétiques, entamait un repliement sur eux-même qui ne faciliterait guère les prochains larcins de la jeune femme à l'ambition démesuré. Mais qu'à cela ne tienne, elle était désormais plus aguerris, plus prudente et un peu de piment dans le jeu c'était exactement ce qu'il lui fallait. S'il avait suffit de se baisser pour cueillir les enfants et ensuite les dépouillerde leurs Kekkai Genkai, elle ne l'aurait sûrement pas fait, des actes d'une telle facilité n'aurait servi qu'à la rabaisser. Ce dont Arashi Uchiwa avait besoin, c'était que son œuvre soit si louable et terrifiante qu'on ne puisse ensuite que s'incliner devant sa hargne et sa suprématie. Le petit coup de mou qu'elle avait ressentit suite à son agression sur Sanzo avait bien vite été dissipé par sa fougue, sa mégalomanie rasséréné en contemplant son unique trophée : un nouveau Sharingan, un nouveau pas vers son objectif absolu.

« Viens, je t'offre un verre pour fêter ça ! »

Sans mot dire, Arashi déclina l'invitation d'un geste désinvolte de la main, son sourire entre la joie et la gêne demeurant à son humble avis une récompense bien suffisante pour son compagnon d'humeur aventureuse. Il était gentil Shô, un peu bête c'est vrai, mais cela du point de vue de ses équipiers ça n'était pas véritablement un défaut. En tout cas, toute l'attention qu'il avait porté à la représentante du clan à l'éventail lorsqu'il la voyait déprimé suite aux événements qui avaient ébranlé son élève ; en disait long sur ses sentiments, ce qui permettait aisément à la jeune femme de le manipuler comme bon lui semblait. Et lorsque sa réputation était fâcheusement compromise, avoir dans la poche quelqu'un jouissant d'autant de crédit auprès du peuple que la perle des Sarutobi, demeurait un atout dans la manche que la Kunoichi ne pouvait se permettre d'ignorer. Dans les rares moments où elle retrouvait la simplicité commune à sa génération, elle s'amusait beaucoup de ce jeu du chat et de la souris, avec l'un comme avec l'autre. Le singe chaleureux et rigolard, le bellâtre froid et énigmatique ; si les circonstances avaient été différentes, elle aurait été en proie a un cruel dilemme. Seulement dans sa plus tendre enfance elle avait d'ores et déjà choisit deux amants : le pouvoir et la connaissance ; ne laissant que bien peu de place pour la chaire et les sentiments, bien trop prompte à s'effacer ou disparaître dans les abîmes de la mémoire et du temps. La mémoire et le temps, voilà deux ressources que longtemps elle a considéré comme infini et dont aujourd'hui elle entrevoyait déjà les limites, l'obligeant à forcer la marche des choses pour rattraper ces denrées perdues par ses méprises enfantines. Ainsi tourna t-elle les talons au grand dam de celui qui semblait si férocement éprit d'elle, malheureusement pour lui elle avait mieux à faire, continuer à préserver les apparences et surtout planifier son prochain tour. Tandis qu'elle se perdait dans la foule compacte des grandes artères du village, elle sentit un instant le regard de Shô la suivre avec envie, avant de se détourner déçu. Slalomant rapidement entre les civils lents et les ninjas traînant les pieds, revêtu de son uniforme classique de Jônin de Konoha, Arashi attirait moins l'attention que dans ses toilettes d'ordinaire plus voyantes, plus féminines ; mais moins adapté à l'image qu'elle tentait de donner d'elle ces derniers temps. Pour la première fois depuis longtemps, elle se dirigeait seule vers l'hôpital où devait reposer son élève, espérant pour une fois le trouver éveiller, dans la crainte qu'il se souvienne de quelque chose. Dans cette optique, elle s'était préparée à l'énucléer à nouveau, le supprimer, puis à fuir. Indubitablement. Cependant, aux vus du temps qu'il semblait prendre pour sortir du coma, il était peu probable qu'il en revienne avec de quelconques souvenirs. C'était là la plus grosse tare de la jeune femme en matière de médecine, elle n'avait aucun sens de la mesure et cela avait déjà été plusieurs fois confirmés par le passé, quand elle avait tué instantanément un espion ennemi en lui injectant un sérum de vérité fatalement mal dosé. Espérons que Sanzo aurait plus de chance...
Alors qu'elle souriait à cette pensée morbide, elle passa enfin les portes de l'hôpital, adressant un gracieux signe de tête au personnel accoutumé à sa présence d'habitude rassurante en ces lieux. Machinalement la légendaire Sannin se dirigea vers la chambre attitré à sa victime, ses pensées tournant dans son esprit comme du linge dans une machine à laver. Première surprise en arrivant à vue de son objectif, la porte était délibérément ouvert. S'approchant silencieusement, elle pu apercevoir une silhouette familière penché sur le lit d'hôpital où était redressé le membre de son clan mutilé. Ne désirant absolument pas couper un autre de ses brillant élèves – Nami Kitai – dans son discourt de retrouvailles avec son camarade meurtrit, Arashi attendit la fin de son intervention avant de manifester sa présence. Visiblement la jeune fille avait prit très à cœur la détresse de son ami et avait prit toutes les libertés nécessaire afin de venir veiller à son chevet le plus possible – remarquablement étrange quand on connaissait quelque peu son caractère. Cette candeur ne toucha pas pour autant la jeune femme, mais elle était bien contente de savoir enfin pourquoi cette petite peste ne s'était pas présenté aux derniers entraînements – bien que cela l'ait arranger considérablement, lui laissant tout le temps qu'elle souhaitait afin de vaquer à ses nobles occupations. Finalement, quand la jeune Genin eu finit sa touchante déclaration, son professeur claqua silencieusement la porte et s'approcha de ses élèves de sa démarche féline à travers laquelle transpirait son assurance. Tout en s'avançant vers la fenêtre pour l'ouvrir et aérer la pièce infester par l'odeur du désinfectant, elle posa successivement un regard très doux sur chacun des deux adolescents. D'abord sur Sanzo qui même derrière le bandage obstruant l'œilqu'elle lui avait récement greffé, semblait dans un état second, probablement accablé par les stigmates dont il souffrait suite à l'exaction d'Arashi. Cependant les mots adroits de son équipière semblait avoir eu l'effet escompté et son visage pâle reprenait peu à peu de la couleur. S'inscrivant dans un registre à l'opposé de celui dans lequel jouait Sanzo, Nami affichait un sourire à faire pâlir de découvenu bien des rivales et rougir de passion bien des garçons. Dans sa main rompu aux arts ninjas elle tenait fermement celle de son ami, comme pour renforcer le lien qui les unissait, pour lui témoigner sa présence, afin de l'assurer qu'il n'avait pas encore tout perdu. Loin de là même, mais cela Arashi s'en occuperait plus tard. Elle accordait pour l'instant un répit au Uchiwa convalescent, mais il faudrait bien un jour lui avouer la triste vérité ; et d'une façon ou d'une autre en terminer avec tout cela. Tandis que cette révélation tombait dans sa tête comme un couperait sur la gorge de sa victime, la jeune femme ne laissant rien transparaitre de ses états d'âmes vint s'asseoir sur le lit aux côtés de son élève sur le flanc laissé libre par Nami. Puis poussé par une mécanique invisible, elle passa la main dans ses cheveux gris aux reflets argentés, tout en déclarant d'une voix rassurante et un sourire assorti pendant à ses lèvres fines :

« Tu vois, ça valait le coup de souffrir un peu, si c'était pour ramener deux jolies filles à ton chevet. Pour ce qui est de ton œil, tu n'as pas de soucis à te faire, je te fais le serment de m'occuper de tout ça moi-même. Tu n'auras peut-être pas le temps de sortir de l'hôpital que ce sera déjà réglé. »
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