Shinobi no Aato - Que l'aventure commence...
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-14%
Le deal à ne pas rater :
Apple MacBook Air (2020) 13,3″ Puce Apple M1 – RAM 8Go/SSD 256Go
799 € 930 €
Voir le deal

 

 74 [PV avec le vieux]

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Eryu Masayaezakura
Nukenin de rang A
Eryu Masayaezakura


Messages : 23
Date d'inscription : 29/06/2010
Age : 104

Feuille de personnage
Niveau:
74 [PV avec le vieux] Left_bar_bleue7/1074 [PV avec le vieux] Empty_bar_bleue  (7/10)
Réputation: 0
Affinités: Raiton

74 [PV avec le vieux] Empty
MessageSujet: Re: 74 [PV avec le vieux]   74 [PV avec le vieux] EmptyVen 9 Juil - 0:23

    « Quelle bassesse, jamais je ne pensai qu'il existât des êtres comme vous. Il semblerait que je me sois fourvoyé »

    « Meurs, vulgaire fauve »


    Entre sa rencontre avec Yoshi' et sa mission de mercenariat

    Un certain temps s'était écoulé depuis les derniers évènements. Cette évidence inhérente à l'écoulement des choses échappait pourtant à l'épéiste étendu sur le sol poussiéreux. Ses cheveux grisâtres jaunis par l'action combinée d'un soleil mortel et d'un vent sablonneux caustique voilaient ses yeux fatigués et circonscrits de cernes bleuâtres témoins d'une pesante fatigue. Sa panoplie du parfait combattant reposait à ses pieds, désenlacées de sa poitrine qui révélait alors les marques d'une vie passée vainement tentée d'être oubliée. Son katana, dernier symbole d'une gloire apothéotique, reposait planté dans la rocaille, drapant de son ombre crucifixienne le corps de son propriétaire allongé sur la terre chaude. L'astre des jours caressait de ses dards le petit chemin boisé digne d'une carte postale aux milles stéréotypes. Chemin de terre zébré par les ombrages, arbres aussi hiératiques que stoïques, équidistants les uns des autres, feuillage harmonique à souhait, effets lumineux cristallins impossible à décrire autrement que par métaphores lyriques, colonne romaine myrmicéenne gambadant sur le corps semi-nu, humus fumant et odorant, ciel azuré dont le calme seul était fendu des v ornithiques . Il suffit cependant d'un unique amas nuageux pour briser l'onirique décor qui de liesse comblait l'ascète. Tant bien que mal, n'ayant pas d'autre alternative, il se redressa, humectant les odeurs du matin et l'haleine de la pluie battant après la sécheresse. Comme il aimait cette odeur, comme il aime cette douce et délicieuse senteur. Assis seul au milieu d'un chemin perdu dans le non-lieu Eryu combla son âme d'une petit instant de plénitude sous le regard amusé d'une pluie orageuse à la coulure délicate. Son corps burinés se vit rincer de tous le mal et de toutes les destructions qu'il avait semé sur son chemin au cours d'une vie fort peu noble malgré son sang qui l'est on ne peut plus. Les bras étendus dans le prolongement de son corps imitant la position d'un étrange bouddha burlesque il ouvrit ses yeux à la lumière d'un jour obscurci par la nébule'. L'eau le tannait, le frappait, le battait, s'écoulait suivant le lit de ses rides et le sillages de son épuisement. L'infâme paillasse qui lui servait de chevelure s'aplatit sur son crâne eczémateux sous la pression d'une eau pesante et riche. La pluie, douce renaissance proche d'un baptême de nouveaux nés. Oui, les derniers évènements avaient été intéressant, libérateur. Il s'était affranchi de l'abruti qui le faisait naïvement chanter. Il avait fait la rencontre, lors d'une de ses pérégrinations, d'un stupide déserteur convaincu de défendre une cause juste. Chassant ses stupides souvenirs il se bondit avec légèreté sur ses deux pieds charnus. Brisant les quelques bulles d'oxyde de carbone gênant ses articulations usées par les longs hivers il redressa son dos bossu à la quasi perpendiculaire. Ainsi prêt, fringuant et fringué de son habillage d'hybride entre le samouraï et le shinobi, il entama la suite de son voyage en un élégant saut sur la branche d'un des arbres bénis par la genèse. Il était un homme nouveau, béni par les nymphes que Faust l'avait été par les sirènes.

    L'impression de liberté, la liberté, pour autant qu'elle soit, elle lui était. Le vent qui fouettait son visage et asséchait ses pupilles était une des étonnantes facettes de cette liberté maintenant conquise. Il avait tout pouvoir, tout chose revenait à lui, il était le démiurge, créateur de l'esthétisme et de la vraie beauté. Au delà du monde concret se cache celui des idées. Un unique univers inique face aux autres, car contenant l'immensité de la perfection dont il projette alors de simples ombres confectionnant la vulgaire réalité connue des hommes. Eryu, lui, était au delà de ça. Il avait percé la toile de l'obscurantisme et touché la réalité vraie pourtant tout autant irréelle que ce que sa beauté s'était émancipé de toute description réaliste. Cette évolution, ce passage, avait fait de lui un être à part. Un être différent. Un être capable de faire preuve de la plus grande patience car ne percevant non plus le temps comme il s'écoule mais comme il s'écoulât. Cependant, cette illumination lui avait valu un retour de flamme foudroyant brisant sa nuque de borgne au pays des aveugles. Comprenant la réalité illusoire de son monde, il avait trahi sa patrie, abandonné famille et titres de noblesse, renié son titre de Kage, plongeant Kiri dans une pseudo-démocratie. Il s'était adonné à la pensée méta. C'était pour ces mêmes raison qu'il s'était assujettis à l'autorité de « l'homme à la silhouette », vulgaire bâtard l'obligeant à remplir des missions de mercenariat. Pour ces mêmes raisons qu'il avait accepté l'invitation d'un petit shinobi errant habillé comme un saltimbanque. Sa transcendance lui permettant de sonder l'âme des choses, il agissait en conséquence et modifiait ainsi subséquemment le cours des choses, le cours du temps, les évènements. Eryu était le grain de sable de l'univers déterministe. Il était un élément imprévu. A aucun moment il n'aurait dû rencontrer le déserteur et influer imperceptiblement sur son avenir, à aucun moment il n'avait été prévu par la divine moïra qu'il rencontrât un assassin n'agissant que par instinct sexuel.

    Son pied se posa sans crier gare sur une branche fragilisée par les mites dévoreuses de bois noueux. Dans un craque aussi sonore que ceux de ses cervicales lors d'un mauvais matin, elle se brisa valdinguant Eryu sur le sol spongieux d'une mousse verte, variété propre à la région du pays du feu. Agréablement surpris par la texture agréable des végétaux Eryu sur le point de se permettre une petite sieste ressentit brièvement, comme par intuition, une étrange méfiance. Relevant son menton vers la lune douillettement installée dans les molletonneux nuages il perçut de ses tympans rigides des hurlements étouffés. Des hurlements silencieux. Des hurlements inexistants. Un fauve. Non, une bête, inférieure et vile semait le chaos et la mort autour d'elle, étendait l'infamie dans la sylvestre forêt. Exaspéré, légèrement blasé, le vieillard se dirigea vers la source des ondes mortelles. Quelque distance plus au nord, dans une sorte de ravin embusqué par les arbres, se tenait un campement étouffé par les ténèbres. A quelque pieds de lui, une femme stupidement écorchée à mort par un piège fort peu astucieux. La mort, rien d'autre qu'une réalité de la vie. Trouvant l'agression sans intérêt il sen retourna. Après tout des gens crèvent tous les jours, ils n'en sont pas plus défendus parce que le cause de leur mort est une immondice. Une immondice... cette évidence, naissant comme par derrière son crâne, s'imposa violemment à son esprit. Certes la mort n'était pas intéressante, et les civils égorgés ne justifiaient en rien qu'il les aidât. Par contre, la cause de leur mort attisait sa curiosité. C'était une chose. Une chose. Mouvante, noircie par le sang, se déplaçant tel un éther perverti par la fourberie. Il ne la maintenant plus, sa violence intérieure se débattait.
    S'approchant de pas fins vers la charogne puante qu'était l'assassin ce dernier lui asséna délicatement ces doux mots à l'oreille. Laid ? Vieux ? Quels mots amusants. La vieillesse, rien de plus subjectif que la vieillesse. Laid ? Seul un être sous évolué peut accorder à la beauté une valeur physique, alors que celle-là côtoie un esthétisme divin et sans attache terrestre. Se contrebalançant sur un pied, Eryu jeta un regard circonspect aux alentours. Il avait vu juste. C'était un beau petit massacre. Outre la femme transpercée d'aiguille qu'il avait croisé en pénétrant le campement reposait d'autres hommes vilainement assassinés. Une seule personne avait été épargnée. En face du sur et du sous-homme était plantée une tente de peau de boeuf tanné avec art. A l'abri et en larme se recroquevillait une gamine; une enfant. Aucun doute, elle était la cible. La proie. Le miel. Petit dilemme : « Pars-je maintenant laissant cette enfant se faire dépecer par l'autre bestialité, ou j'interviens bien que n'ayant aucune envie d'intervenir dans le cours de son... ». Nouvelle pulsion. S'il n'intervient pas, la jeune fille mourra. S'il intervient, la création d'un nouvel avenir, pour cet être frêle, advient. Le pouvoir de la sauver, est un pouvoir créateur qui n'appartient qu'au démiurge. Si il la sauve, il change l'avancement inéluctable d'un ennuyeux destin. Tuer un être, convient la destruction de son futur, de toute ses implications, et donc de futurs de millions d'autres personnes se développant avec une ferveur buissonnante. Le pouvoir de la violence, est le pouvoir de supprimer un futur possible, de supprimer un des futur de toute une humanité. Le pouvoir du fauve, pouvoir inintéressant car restreignant l'infinie ambivalence du destin. Alors que dans le sens opposé, sauver un être nuit à la réduction des destins possibles... Sauver un être permet de sauvegarder l'infinité de possibilité du destin, et donc de rendre son accomplissement bien plus amusant. Chose était décidée, il allait sauver la fille, rien que pour le plaisir d'augmenter les probabilités de futur, rien que pour des raisons intéressées. De plus, la répugnance intriguait. Il 'interpella et dégaina son sabre émoussé.

Revenir en haut Aller en bas
Kan'Sei no Tsura
Modérateur
Juunin de Suna
Kan'Sei no Tsura


Messages : 51
Date d'inscription : 07/07/2010
Age : 32

Feuille de personnage
Niveau:
74 [PV avec le vieux] Left_bar_bleue7/1074 [PV avec le vieux] Empty_bar_bleue  (7/10)
Réputation: 0
Affinités: Fuuton - Doton

74 [PV avec le vieux] Empty
MessageSujet: Re: 74 [PV avec le vieux]   74 [PV avec le vieux] EmptyLun 12 Juil - 0:56

Log 2. : Frustration de la Chasse


Kao ondulait lentement de gauche à droite, examinant le nouveau venu de ses trois yeux. Décidément, la chance ne lui souriait plus depuis quelques temps. Après une cinquantaine de spécimens récupérés sans faire couler le moindre sang de ninja, voilà qu’on voulait lui arracher son prix sous les crocs pour une deuxième fois. Et cette fois, ce n’était pas un genin, dont le plus grand plaisir aurait été d’épuiser puis de l’écorcher vivant en écoutant les bruits de sa souffrance et le claquement de la peau sur ses muscles. Non, lui était définitivement plus fort que ça. Mais pas si fort non plus. Il était vieux, il était très très vieux. Usé. Rouillé, mais pas comme les pièges de Kao ; souillé. Comme les mites qui dévorent les vêtements d’un pauvre placard. Une victime du temps !

Un cadavre qui n’a pas appris sa mort.

C’était un samouraï de la vieille école, du moins c’était ce que la créature pouvait déduire par son apparence pas franchement effrayante. Si ce n’est pas par son aura de chakra, Kao en serait venu à penser qu’il s’agissait d’un simple mercenaire ou justicier pourri. Pour en avoir déjà tué, l’ombre connaissait bien ce genre de ninja, qui s’entourait de doctes et de cérémonies, d’une foi stupide et incompréhensible pour leur laide lame. Ils étaient les sommets de l’idiotie humaine, de toute son imagination plastifiée. Qu’avait-il devant lui ? Une sorte de philosophe raté qui donne un sens et une valeur à la moralité humaine. C’était si pitoyable qu’il en avait envie de rire. Oh, il allait bien s’amuser avec ce personnage…Et collecter son prix après.

Car il avait bien l’impression que pour une raison ou une autre, cet homme ne le laisserait pas récupérer SA beauté tranquillement. Il agitait un katana vers lui. C’était définitivement très amusant. Après tout, ce genre de shinobi n’était pas justement l’alter ego de la créature ? Oui oui… Kao aurait plaisir à lui montrer que le monde, en sa base pure et simple, n’est composé que de trois choses : la vie, la mort et…La beauté. On pourra palabrer aussi longtemps qu’on le souhaite sur la voie de l’existence, sur le destin, toujours est-il qu’une nuque brisée y mettra fin, aussi noble soit la quête. À ne pas confondre avec élégance ! Mais on peut trouver la beauté même dans la mort. Et dans la vie, et bien…Et bien dans la vie, c’est le collecteur tel que lui qui s’occupe de tout.

Le masque huma l’air. Il pouvait presque goûter la sueur qui perlait sur le visage de SA beauté. Il pouvait respirer sa peur, contempler son désespoir. Qu’avait-elle maintenant sinon le gouffre ? Et un père, et une mère, et voilà qu’ils sont perdus. Elle est seule. Seule dans sa beauté. Peut-on seulement comprendre ce qu’est la solitude, désormais ? Car les beaux ne sont jamais seuls, jamais bien longtemps, c’est inéluctable. Ce vieux guerrier n’en était-il pas une preuve absolue ? Ah ah. Coup de théâtre, coup de destin. Et que dis maintenant le défenseur de l’innocence, de ces valeurs humaines que Kao se plaît à briser ? Un sabre aussi usé que lui, une barrière émoussée contre la fureur d’une créature de la nuit. Elle est seule. Seule dans sa beauté. Et bientôt, elle perdra ce dernier atout. Son N. Son 74. Oui oui, ce serait beau, sans doute.

Alors Kao resta d’abord immobile et silencieux devant les intentions de violence du vieil homme. Puis il éclata d’un petit rire nerveux, balançant lentement sa tête, ses crocs luisant faiblement à la lueur du feu. Ses bras avaient disparus sous l’épais couvert de son manteau noir. Sur le sol, de minces filaments de matière sombre se ralliaient à ses manteaux qui traînaient au sol. Se déplaçant lentement vers la droite, de petits cliquetis métalliques se firent entendre.


« Oh, en chasse, en chasse, un autre chasseur, qui chasse ? Mais qui est le plus grand, quelle heure est-il ? Chez le laid, chez le vieux, mais quelle heure est-il ? Grrrrrrr…. »

Le plaisir de la traque n’était pas venu seule. D’ailleurs, ce n’est pas toutes les collections qui demandent la chasse. Mais Kao avait bien vite appris que l’objet de ses rêves n’était pas toujours si facile à récupérer. Il avait dû apprendre à se méfier de ceux qui ne comprenaient pas son art. Comme ce vieux. Combien de shinobis avait-il bien pu abattre durant les douze dernières années ? Il y avait bien eu ce chuunin, une fois, qui l’avait poursuivi à travers les arbres de Konoha pendant trois jours et trois nuits. C’était un senseur, et Kao n’arrivait pas à se cacher adéquatement, surtout le jour. Il détestait le jour. Le jour est un mécréant. Toujours est-il qu’il s’était lassé de fuir. La nuit suivante, ses griffes touchèrent de la chair chargée de chakra pour la première fois. Une longue histoire d’amour qui commençait, combien ironique. Petit rire nerveux. Il avait appris à éviter les ninjas de son mieux, et sans doute y était-il habile, n’ayant plus souvenir de sa plus récente escarmouche avant cette nuit. Ces hommes qui pouvaient échapper à ces crocs, et mordre en retour. Il n’aimait pas ces hommes, ces femmes parfois. Il n’aimait pas leur odeur, ni le goût de leur sang. Les visages étaient malgré par l’effort, par la douleur refoulée. Ils étaient ternis par les valeurs humaines solidement ancrés dans leur cerveau. Grrrrrrrrrr…

« Quelle heure est-il, mais quelle heure est-il , dans les yeux de cet enfant ? Car pour la créature que je suis, il n’y a rien de plus ennivrant. Quelle heure est-il, mon ami de la nuit ? Grrrrrrr….»

Le masque jeta un regard vers le ciel. Pas beaucoup de temps avant le lever du soleil. Pas bon, pas bon, le temps jouait contre lui. Le prix restait Sa beauté. Tuer cet homme laid n’était qu’un aspect secondaire. Ce samouraï n’avait rien à offrir hormis une morsure aux dents vieillis qui ne divertiraient le collecteur qu’un moment. Ou au contraire, peut-être se révèlerait-il dangereux, trop dangereux pour lui. Et son rêve ne pouvait être détruit maintenant, alors qu’il avait trouvé son X, son visage parfait qui hantait chaque seconde du sommeil de ses nuits. Non, quoi qu’il arrive, Kao devait récupérer cette petite fille, morte ou vivante. Il avait une préférence pour la mise à mort.


« Mais je sais qu’elle heure il est, oui je sais quelle heure il est, laid ami. Grrrrr….. »

Sa voix de fou, grave et entrecoupée de ses grognements de bêtes et de ses rires déments, tranchait à travers l’espace du campement. Il aimait son effet chez la fillette, la façon dont chacune des syllabes de chacun de ses mots la faisaient sursauter, accentuaient les larmes qui tombaient de son corps ou ouvraient davantage son cœur au désespoir. Il n’en manquait plus grand-chose : elle avait perdu ses parents et tout ceux qu’elle connaissait, et ce d’une façon qui hanterait ses cauchemars pour toujours.

Seule sa fréquente migration de région en région avait empêché les Kages de trop s’intéresser à lui. Kao restait dans les villages paysans une légende servant à coucher les enfants. Va dormir, et avec le sourire, sinon la bête aux manteaux de boue viendra et te volera les dents, les joues et tout ce qui va au-devant. Un peu folklore en son genre, mais la créature ne pouvait s’empêcher d’admettre que rien dans cette description n’était fausse, hormis un léger détail : Les dents ne font pas partie de la beauté. Oh non, les dents sont hideuses, surtout chez les paysans!

Kao cessa de bouger en se pencha un peu. Son drap se scinda pour découvrir de longues griffes acérées et tachées de sang. Ses manteaux luisaient en bouillonnant. Les trois yeux fixèrent le guerrier.

« L’heure l’heure, mais quelle heure est-il ? Vieille épée, je ne saurai t’ajouter à ma collection, mais je puis te dire l’heure…Grrrrrrr….. »

Il fit soudainement un saut périlleux arrière. La sombressence, ectoplasme sombre se massa de chaque côté de sa silhouette à partir de son drap, prenant la forme d’énormes lames de cimeterre et suintantes de noirceur liquide. Kao croisa vivement ses griffes, envoyant sa matière s’écraser de manière coordonnée sur son adversaire. N’ayant pas le temps de regarder le résultat de son attaque, il fit un mouvement circulaire du bras, soulevant une autre de masse qu’il projeta sur la tente de la gamine. Au dernier instant, Kao ficha sa griffe dans la matière noire et profita de l’élan pour parcourir en moins d’une fraction de seconde la distance qui la séparait de SA beauté. Le masque se faufila dans la tente et regarda à peine la fillette et la coinça sous son bras avant de trancher l’arrière de la peau tannée. La créature s’élança dans la nuit en emportant sa 74 qui hurlait. Oh bien sûr qu’elle donnait sa position. Sautant d’arbre en arbre à une vitesse accrue, Kan’Sei no Tsura tapota quelques arbres sur son chemin.

Qui a dit qu’il ne voulait pas être suivi ?

Revenir en haut Aller en bas
 
74 [PV avec le vieux]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Petit Rp avec moi??
» Fusion Avec POS ?
» Un petit RP avec le démon?
» Partenariat avec Naruto Katana .
» Quand il n'y a plus d'espoir. [ PV avec Aarounet ]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Shinobi no Aato - Que l'aventure commence... :: Hi no kuni :: Autres lieux :: Plaines & forêts-
Sauter vers:  
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit