Des hurlements, des cris, de la douleur et une jeune fille. Un mauvais mélange, une mauvaise chose mais bien réelle. Que se passe-t-il ... Il se passe des choses étranges, des choses cruelles et des cris à vous en faire pleurer de pitié. Mais tout le monde n'est pas comme cela, tout le monde n'a pas un bon coeur. Regardez ! Regardez ce spectacle horrible et cette belle victime. Vous voyez ! Vous voyez ce sang qui coule, les larmes de douleur, le fouet qui blesse cette belle chair. Vous sentez cet air malsain et lugubre. Vous savez que c'est de la torture, vous le voyez, car tout coordonne, cette pièce sombre avec comme seule éclairage une bougie. Puis cette pauvre fille qui était au mauvais endroit au mauvais moment. Elle hurle, elle a peur et elle entend déjà la mort qui l'attire, mais pourtant elle ne veut pas. Vous voyez les hommes qui la frappent, ses crapules qui rigolent. Vous voyez mais vous ne faite rien, pourtant vous avez tout vu, tout ce qui c'est passé lorsque la pauvre fille s'est fait avoir. Mais vous qui lisez, vous ne savez rien.
Flash Back.
« Nami ! Nami ! Vient ici, j'ai une mission à te donner. Tu dois emmener de la marchandise au village de Jin'hi. C'est assez urgent et les clients ne veulent pas attendre demain pour l'avoir. Ma fille pourrais-tu rendre ce service à ton papa ? »
La jeune fille qui arriva en courant dans le bureau de son père, le regarda avec de grands yeux. Il avait encore une mission à lui donner pour son commerce fleurissant. Elle en avait un peu marre de cela, mais elle ne pouvait dire non à son père par pure respect et redevance à ce qu'il a pu lui donner depuis sa naissance, oui, un toit, une belle enfance et un bel avenir. Elle devait encore accepter même si elle se doutait qu'elle allait rentrer la nuit tombante encore une fois. Mais elle devait faire avec, car la belle vie n'arrive pas en flemmardant mais en travaillant. Elle s'avança près du bureau de son père et posa avec force ses deux mains sur celui ci. Un petit bruit filtra avant qu'une belle voix résonne :
« Père, je veux bien faire cela même si aujourd'hui je voulais être un peu tranquille. Mais si je dois le faire, alors je le ferais. Mais je pense qu'encore une fois, je vais devoir me faire passer pour une jeune fille majeure. Je reviens, je vais me changer et me préparer, vous comprendrez que je ne sors pas ainsi. »
Le père regarda sa fille sortir du bureau comme une fusée en murmurant quelques mots tendres : Quelle fille adorable ! Nami se dépêcha pour une fois, oui, elle n'avait pas de temps à perdre, elle savait qu'elle allait mettre au moins une heure pour aller à ce village et une heure pour le retour sans compter le temps qu'elle restera là-bas. Elle s'habilla de façon à devenir une jeune femme mure. Un beau kimono blanc, un ombrelle et des chaussures assorties. Elle était très belle avec cette tenue, puis pour une fois, elle avait laissé ses cheveux détachés ce qui l'embellissait. C'est ainsi qu'elle refonça dans le bureau de son père et le regardant d'un air impatient. Celui ci dit :
« Que tu es belle, tu fais une jeune femme d'affaire, mon petit ange. Alors la marchandise est à l'entrepôt. Des hommes t'accompagneront juste par pure sécurité et un seul vous suivra de loin. Cette marchandise est très importante et les clients aussi. Surtout soi polie avec eux et dit leur que tu es ma fille. Voilà, à ce soir. »
A ce soir, elle détestait ce mot, mais bon c'était ainsi encore une fois. Elle se dirigea vers l'entrepôt où elle vit trois hommes assez grand et musclé lui faire signe. Ils étaient forts sympathiques mais ils étaient assez nerveux comme s'ils avaient un doute qu'il arriverait quelques choses. Pourtant Nami n'avait aucune crainte, pour elle tout allait bien se passer, tout était tranquille. Pourtant, il ne faut pas croire cela, le danger peut être partout et peut arriver à tout moment. Un des hommes sortit du camion pour nous suivre de loin au cas où qu'il se passerait quelques choses. Nami en eut un soupir mais l'un des deux hommes qui restaient lui lança un regard qui voulait dire " on ne sait jamais !". Mais la jeune fille se demandait ce qui pouvait rendre cette commande si dangereuse, aurait-il quelques choses de précieux dans la marchandise, aurait-il des gens qui voudraient la prendre. Oui, elle commençait à douter même si elle riait de bons coeurs avec les jeunes hommes qui racontaient des histoires. C'est ainsi que le temps passa même si c'était de plus en plus long, elle détestait les voyages comme cela. Même si pour une fois, elle n'était pas seule, ça l'énervait assez, surtout qu'elle pensait que les trois jeunes hommes auraient pu très bien l'amener eux même cette marchandise ou alors c'était que son père n'avait pas confiance en eux. La route bordait la grande forêt que connaissait très bien la belle, elle s'y était beaucoup promenée et commençait à la connaître au fil du temps. Mais elle savait que cette forêt pouvait cacher n'importe qui et surtout des bandits prêt à tout. Mais en pleine journée c'était assez rare et Nami n'avait pas vraiment d'appréhension sur cela. Rien n'aller arriver, voilà ce que se répéter la jeune fille avec une belle confiance. Non, rien du tout en rigolant dans sa tête. Pourtant les deux hommes commencèrent à regarder la forêt, il était soucieux même trop. La jeune Genin les regarda d'un air interrogateur et l'un deux dit :
« Jeune fille, je crois que nous ne sommes plus en sécurité, l'endroit est trop calme. Je préférerais que vous vous mettiez là-bas vous ne serez pas forcément vu. »
Nami les regarda assez bizarrement même avec prétentieux. Elle en eut un ricanement mauvais avant de dire d'un air confiant :
« Pas besoin. Je crois que je peux me défendre, je suis comme même une genin et pas une simple habitante !
- Vous croyez que les bandits ne sont pas aussi des ninjas, vous rigolez, ils sont engagés pour tuer et ensuite prendre la marchandise. Vous êtes en danger comme nous et ils sont loin d'être de simple genin eux !
- Mais vous, vous n'êtes même pas des ninjas !
- Peut-être mais nous sommes là pour vous protégez comme même, qui sait peut-être qu'un de nous pourra avertir s'il arrivait un malheur ! Mais taisez-vous, nous devons rester silencieux ! »
La jeune fille regarda alors elle aussi la forêt, assez bêtement car elle ne réfléchit même pas à utiliser son repérage pour repérer. Oui, elle ne pensait à rien, elle regardait cela comme pour passer le temps. Pourtant, elle avait mal agi, très mal agi et le trame arriva. Oui, ce trame est comme la météo, quand on croit qu'il ne va avoir que du soleil, on ne prévoit pas la pluie qui arrive rapidement. Oui, quatre hommes avec des masques et des tenus sombres foncèrent sur eux. Ils étaient rapide, trop pour que les deux hommes qui étaient dans le camion puissent voir leur attaque. C'est ainsi qu'eux deux trépassèrent en quelques secondes. Nami en eux un hurlement, un énorme hurlement. Elle cria :
« Mais qui êtes-vous ? Qu'avez-vous fait à ses deux hommes ? Vous les avez tués ? »
Les quatre hommes entourèrent la jeune fille et ils rigolèrent en même temps. Un des quatre chuchota qu'on la tue, l'autre le frappa avant de lui dire qu'il avait une autre idée derrière la tête. La belle commença à trembler et l'un des hommes la tira par le bras et lui chuchota dans son oreille :
« J'ai envie de m'amuser. Tu seras mon jouet à moi, ma douce déesse au destin tragique. J'espère que tu aimes crier car tu vas devoir m'amuser très belle jeune fille. »
L'homme qui devait être le chef des quatre, chuchota deux mots qui d'un coup fit tomber la jeune fille dans les pommes. Oui et vous savez où elle est, dans cet endroit lugubre où on la bat.
Fin Flash Back.
Les cris continuèrent et le chef continua à crier qu'il fallait encore la fouetter. Nami hurlait, on pouvait voir sur son corps des traces rouges et du sang, elle n'avait plus son kimono mais juste ses sous-vêtements sur elle. Elle n'en pouvait plus, elle ne pouvait plus supporter qu'on la fouette avec ce maudit fouet. Elle en soupira, le chef la regarda en ricanant. Mais la jeune fille arriva à murmurer ses mots :
« Arrêtez ! Arrêtez ! Je ne peux plus, je n'en peux plus. Vous ne voulez comme même pas que votre jouet trépasse ! »
Des rires se firent entendre, les yeux étaient tournés vers la jeune martyre qui subissait la douleur depuis trente minutes déjà. Elle regardait dans le vide, comme si elle voyait quelques choses, oui, elle en sourit, en fête elle voyait celui qu'elle aimait lui faire des signes, lui dire de le suivre. Elle voulait le suivre, elle le voulait, mais elle était coincée. Pourtant ses signes ne s'arrêtèrent pas. Il était beau, même magnifique aux yeux de la jeune fille, il brillait dans cette pièce lugubre, il était un ange pourtant ce n'était qu'une illusion. Oui, la jeune fille commençait à délirer complètement, elle commençait à avoir de la fièvre à force des blessures et de la douleur. Le chef s'approcha d'elle et lui chuchota dans son oreille :
« Ma belle déesse, tu n'en peux plus, pauvre petite, tu veux qu'on s'amuse à un autre jeu, tu n'aimes donc pas le fouet. Mais pour ce jeu, tu devras parler, dire une vérité ou alors tu souffriras encore. J'espère que tu vas bien t'amuser ! »
L'homme la détacha ds mailles de la torture, pourtant sur son visage on pouvait voir un sourire sadique et bien cruel. Qu'allait-il faire d'elle ? Allait-il encore la frapper ou encore pire la tuer ! L'homme était fou et sans-coeur. La jeune fille s'écroula sur la marre de sang qui s'était accumulée au fil du temps et des blessures. Elle respirait avec difficulté et elle n'avait plus aucune force pour se relever. Il la tira vers une table et deux chaises, il l'installa sur une et il s'assit sur l'autre avec un ricanement à faire froid dans le dos. Il fit un clin d'oeil à ses coéquipiers avant de murmurer quelques mots. Nami se retrouva dans une autre dimension, tout autour d'elle c'était vide et en face d'elle, elle avait l'homme. Le monstre se rapprocha d'elle, en caressant sa joue mais avec violence. Son sourire sadique s'élargit, deux katanas venaient d'apparaitre dans ses mains. La jeune fille qui était assise regardait cela comme si c'était un papillon qui volait. Le monstre lui chuchota dans l'oreille :
« Ma petite chérie, dis moi ce que tu faisais dans ce camion ? »
Le sadique brandit la pointe du katana vers son ventre avec un petit sourire. La jeune fille ne réagissait pas, comme si elle n'avait rien entendu, elle en sourit même. Il en fut assez choqué et pensa : * Elle se fout de moi cette gamine, elle sourit alors que je veux atteindre son coeur ! Mais elle va le payer.*. D'un coup sec, il enfonça le katana dans le ventre de la belle. Celle-ci hurla de douleur et en cracha du sang. Elle releva la tête pour regarder l'homme dans les yeux, elle voyait claire maintenant, elle voyait très bien le katana en elle et plus un papillon. Nami se rappela de sa question et elle répondit :
« Je n'ai jamais vu un jeu aussi drôle que celui là. J'en rigole, ça se voit bien. »
Il la regarda avec un air mauvais et retira d'un coup sec le katana du ventre de la jeune fille. Un filet de sang sortit de la blessure et elle en eut un cri assez perçant. L'homme se mit à rigoler avant de s'approcher d'elle et de lui chuchoter encore une fois :
« Tu veux donc rire, petite. Alors tu vas voir et je veux t'entendre répondre à ma question ! »
Le monstre fit apparaître des kunais et se mit à rire encore une fois. Il s'amusa d'abord à jongler avec pendant trente petites secondes avant d'en lancer un sur le bras de Nami qui hurla de douleur. Puis juste après, il en lança un second qui atterrit sur une côte et un troisième qui fonça droit sur son coeur. Mais le dernier la pauvre fille eut la force de mettre sa main pour se protéger. L'homme en était assez étonnée et dans sa main apparut le fouet. La martyre en eut un hurlement en le voyant. Elle se mit à trembler et dit d'une voix tremblante :
« N ... Non ... Pas ... Ce ... Cela !
- Alors c'est simple répond à ma question qui est : Que faisais-tu dans ce camion ? Dit-il d'une voix assez mauvaise.
- Mon ... Père ... Est ... Un .... Riche ... Commerçant. J'avais ... Co ... Comme mission ... D ... De ... Porter la marchandise au village de Jin'hi !
- Bien ... Bien, enfin tu as arrêté de faire ta petite maline. Savais-tu que ton père vend des choses très rare qui nous intéresse ?
- Non, je ne sais rien ... Mon père ne me parle jamais ... De cela !
- N'as-tu donc jamais entendu parler d'un certain objet ?
- Pour ... Pourquoi ? ... Devrais-je ?
- Pfff ... Tu ne sers à rien, à rien du tout. Je sais ce que je vais faire de toi, je ne veux pas ta mort non ça serait trop facile mais j'ai une petite idée derrière la tête ! Fin de l'illusion ma petite ! »
Nami se retrouva assis sur la chaise, elle n'était plus dans l'endroit bizarre qui était donc qu'une illusion mais pourtant, elle avait déjà aussi des dégâts physique. Elle en soupira, elle ne savait pas quoi faire ? Puis elle avait peur, elle ne savait pas ce qu'ils allaient faire d'elle mais c'était déjà bien, ils ne voulaient pas la tuer. Dire que si elle n'avait pas fait cette mission de livraison, elle serait à ce moment chez elle en train de dormir et encore, elle ne sait même pas s'il fait jour ou nuit. Si seulement quelqu'un pouvait la sauver, si seulement son père pouvait arriver et la sauver. Si seulement elle avait été plus forte et pas qu'une simple genin. Mais on ne peut pas revenir en arrière, ce qui est fait est fait. D'un coup, la jeune fille s'endormit.
***
A son réveil, elle se trouvait attacher contre une barre de fer et elle était dans une charrette. Elle entendait le bruit des roues roulant sur un sol. Où était-elle ? Toujours à Konoha ou déjà loin ? Nami essaya de se lever mais elle eut un petit cri de douleur, elle regarda alors son corps, ses jambes, ses mains, ils étaient pleins de traces rouges et même des fois de blessures. Qu'avait-elle subit ? Elle ne s'en rappela pas directement, mais dés qu'elle entendit le rire d'un homme, elle eut un flash de ce qu'ils avaient fait d'elle. * Quelle bande de monstres, ils sont donc osés faire cela, maudis soit-il, il le payera un jour ou l'autre*. Elle s'arrêta de penser, pourquoi ? Simple les hommes parlaient et ça l'intéressait :
« Chef, vous ne nous avez toujours pas dit pourquoi on se rendait au village de Kuroichi !
- Assez simple, non ? Pourquoi me rendre dans un village pleins de monde ? Tout simplement pour vendre cette garce, là-bas il y a de bon entrepreneur d'esclave. J'ai eu l'idée en la voyant si misérable, j'espère que son propriétaire lui rendra la vie dure à cette peste. Avouez que j'ai eu une idée en or !
-Oui, mais cela peut être dangereux pour nous, si on la recherchait déjà, je vous rappelle que Kiri et Konoha sont en alliance, non ?
- Ne t'inquiète donc pas, tu crois qu'on va la reconnaître dans cette tenue, haha, elle est sexy du moins en sous-vêtement puis maintenant elle a plein de traces rouges. Mais ne soit pas bête, personne aura idée que c'était une ninja surtout de Konoha, comme elle est, on dirait une esclave.
- Oui, vous avez donc raison, mais j'espère que vous ne l'avez pas trop blessée, sinon, aucun voudra d'elle !
- J'ai tout prévu, elle ne sera pas chère du tout, puis tu sais avec la médecine d'aujourd'hui, ses blessures sont rapide à cicatriser.
- Chef ! On arrive à la place de vente, il y a beaucoup de monde.
- Très bien, détachez-là. N'oubliez pas de la soutenir, elle ne peut pas encore tenir sur ses jambes. »
Pendant toute la discussion, la jeune victime avait tremblé et avait peur. Elle n'avait pas envie de finir comme esclave, mais ils étaient aussi bien bête car elle savait tout de même se battre et elle pourrait s'enfuir très vite. Mais elle n'y croyait pas trop comme même, mais au moins cette écoute avait pu l'aider sur où elle se trouvait ! Oui, Nami se trouvait donc à ce village de Kuroichi dans les archipels de Kiri. Elle était donc loin de Konoha, même trop loin pour qu'elle puisse s'enfuir si facilement, elle devra donc se laisser vendre ou alors espérer que quelqu'un la sauve mais elle n'y croyait pas. Après tout, qui s'occuperait d'une misérable comme elle, une pauvre fille avec plein de blessure sur elle et habillé avec des sous-vêtements même s'ils étaient en soie. La jeune fille se laissa porter même si elle en eut un dégoût, elle put voir que la place était noire de monde et au milieu, il y avait quelques esclaves. Elle baissa la tête, pour la première fois de sa vie, elle avait honte de son corps, de ce qu'elle était, oui, misérable. C'était la pire humiliation qu'elle pouvait subir, une humiliation qui ne la laissait pas indifférente. Nami fut placer à côté d'autres esclaves. * Alors mon avenir ressemblera donc à être misérable, si seulement il était là ... *. Quand on croit que rien ne peut arriver, on se trompe souvent.