Les contrastes de la haine pleuvent en masse sur nos pêchers [PV : Yuki]

[Complaisance décomplexé]Ou la joie à le plus de rire, la douleur à le plus de larme. Les gens se mentent, scarifiant leur liberté, s’abreuvant de tristesse souvent voluptueuse… J’ai peine à croire qu’ici bas, l’humanité se drogue d’offense et de mépris. Moi qui ai déjà pêché, j’ai regretté avant de me faire pardonner. Aujourd’hui je suis le leader de l’Anbu d’Iwa, et logique veut que je montre le bon exemple. Néanmoins, le village savait-il qu’avant de venir ici j’avais tué l’un de mes compagnons ? J’aime mon titre, mais je ne puis m’empêcher de me remémorer les temps anciens. Là où seul, innocent, j’avais découvert la vie. Mais aujourd’hui je lève les yeux au ciel : Dans l’obscurité de la nuit, les étoiles scintillaient. Loin, le temps coule, perdant son arôme vivifiant et délicat. Un zest de bons sens, une goutte de compassion… Les gens naissent, les gens meurent, la vie n’est que l’ivresse d’une banalité totale. L’existence humaine, qu’est-elle réellement ? Un soupçon d’antipathie ronge les plus misérables, car la spirale du temps n’offre pas à tous les mêmes privilèges… D’un côté les bons, de l’autre les mauvais. D’une part les riches, d’une autre les pauvres… Cependant la classification des êtres vivants en reste bien plus complexe… Dieu aurait créé l’homme… Soit. Alors pourquoi ne pas offrir à ses pareils dessins des droits égaux ? Le jeu, La passion, l’envie d’envenimer les choses… Dieu est-il irrévocablement bienveillant ? Par ailleurs, la différence creuse l’écart chez les hommes. Chacun suit ses propres idéaux, mais tous ne sont que les pions d’une infâme société tortionnaire. L’état, les rois évoquent des dictateurs… Leurs appellations changent, mais leurs privilèges et droits restent identiques. La conscience humaine est erronée. Il est bon de croire en ses ambitions, mais rares sont ceux qui y aboutissent. L’histoire d’un homme serait-elle donc tracée ? Le milieu de vie en donne une approche quelconque, mais le changement est naturel… Le riches peuvent devenir pauvres, les gentils peuvent devenir mauvais… Et les mauvais, puissent-ils (re)devenir bons ?

L’ignorance mène à la peur, la peur mène à la haine et la haine conduit à la violence : Voilà l’équation. Seulement, qu’est-ce-que la haine ? Tout êtres quels qu’ils soient propres ou non ne peuvent prétendent à la pureté. Tous ne sont le fruit que de leurs propres existences, leurs pareilles activités, leurs même pêchés. L’amour, la joie, l’euphorie ne sont elles aussi que de simples sentiments, simples sensations. Certaines qualifiées de bien, d’autre de mal. D’une part agréable et de l’autre non. Tout individu choisit sa route : Quelque en soit les conséquences. Shin’zou quant à lui à favorisé le déshonneur, l’abjection, la mésentente. Choix inintelligible… Pourtant réfléchie. Ne fusse par simple envie que celui-ci décidât de côtoyer le mal ? Qui sait ? Qui peut prétendre savoir ? Aujourd’hui le jeune homme demeure lieutenant au sein de la sombre organisation dite « Akatsuki » ; Là où le tranchant de la roche n’a d’égal que la haine qui ronge le pays. Néanmoins, sa folie meurtrière, bien qu’elle aurait dû se multiplier, s’estompa peu à peu. Au fil des mois qui suivirent, Shin’ s’attacha au groupuscule, lui qui pourtant venait de passer tellement d’année à fuir la solidarité. Cette haine qui le consommait autrefois n’en restait pas moins présente, mais jamais celle-ci n’en viendrait à toucher la nation de la roche : A croire que le démon s’y était étonnamment rallié… La haine conduit à la violence, et cette cruauté n’allait pas tarder à agiter le monde des ninjas. Depuis quelques jours déjà, les hommes aux nuages sanglants prévoyaient de lancer un assaut sur l’une des grandes nations. Seulement, il fallait une cible… Mais laquelle choisir ? Aujourd’hui sera un nouveau jour… Aujourd’hui, un choix serait fait…

La pluie n’avait de cesse de tomber en rafale sur le village de la roche… Ces gouttes… Tant de larmes des dieux qui pleuraient les méfaits de leurs enfants. Les fondateurs du monde s’attendaient-ils à ce qu’un cataclysme réduise leur travail à néant ? Les cieux affublés de larme, étaient accoutrés d’un imposant mur grisâtre, teinte des nuages colériques parcheminant les environs. Le soleil, qui quant à lui aurait dû déverser son intense chaleur et son étincelante lumière par delà du ciel, ne vivait que derrière la sinistre nébulosité angoissante. L’orage perçait l’atmosphère, ses hurlements d’effroi glaçant l’ardeur moral de qui voulait l’entendre, et provoquant la fuite d’une nuée d’oiseau. Les demeures, taillées dans la roche elle-même, laissées couler le déluge le long de leurs parois dans un bruit agressant à chaque fois qu’une goutte venait frapper le bâtiment. De couleur brune, elles ne pouvaient que mieux représenter la nation. Celle-ci, aux importants reliefs, était cabossée de longs plateaux et de hautes montagnes enneigées. La verdure bien que présente, se faisait rare, le plus souvent perturbé par les changements climatiques de la région. Ses habitants, pour la plupart ninja, travaillaient sans relâche pendant que d’autre étudiaient en permanence les grandes écoles du pays. L’école du Taijutsu, construite sur des bases militaires avancées, partagé entre la folie meurtrière et la danse gracieuse du maniement des armes, et celle des bombes et explosifs en tout genre, porté sur la discrétion et l’attentat. L’éphémère rugissement de la tempête s’apaisa peu à peu, au rythme des pas de Shin’. Le démon se hâtait d’une intense langueur hors des portes du triste sous-terrain. Quand bien même la pluie s’était dissipée, l’air oppressant se mélangeait aux regards maussades que posaient les nuages grisâtres sur les environs. Devant l’homme emmitouflé sous son épaisse cape tachetée de rouge, un shinobi se tenait fièrement. Tout deux s’apprêtaient à quitter le repère de l’Akatsuki pour le village caché de Kiri. La route serait très longue, et pénible…

Adosser contre la roche. Visage levait. Regard vague.

Le ciel ne cessait de se déverser sur le pays de la roche. Mais peut importer qu'il pleuve ou non. Le temps n'intéressait pas notre jeune shinobi. Ces pensées étaient lointaine et son esprit ailleurs. Les souvenirs revenaient à la surface à chaque fois qu'il se retrouvait seul sans rien à faire. Comme en ce moment. A chaque fois les visages de son père, puis de sa cousine et enfin de son cousin, revenaient le hanté. Comme un mauvais rêve repassant en boucle. La haine et la colère l'envahissait. Il était en quête de compréhension, mais quoi qu'il fasse, il ne pouvait comprendre. A moins, qu'il ne veuille tout simplement pas comprendre. La haine le consumait doucement, mais surement malgré le fait qu'avec le temps elle s'apaise. Pourquoi toute cette haine émanant d'un homme si jeune ? La cause était l'amour bien-sûr. Il est bien connu que l'amour engendre la haine. Quel que soit l'amour, fraternel ou pas, lorsqu'un des seuls êtres dans ce monde auquel vous tenez vient à mourir et qu'il est traité comme un moins que rien par une personne à laquelle vous êtes étroitement lié aussi... Il ne peut y avoir que la naissance de la colère puis de la haine et de la violence. Yuki est avant tout un humain et les sentiments émanant de son être on toujours était aussi normal. Pour lui, ce sentiment est logique. Mais comment s'en débarrasser. Même s'il sait que c'est une forme de force et qu'elle l'a rendu plus fort, il aimerait pouvoir éprouver autre chose que cette haine envers son clan. Il est injuste de traiter sa famille, son compagnon, son ami, son coéquipier comme un moins que rien. Le shinobi c'est pourtant vengé, mais que faire à présent ? Rien. Sauf vivre. Oui, il doit vivre. N'ayant de toute façon d'autre choix que d'utiliser cette colère comme force pour vivre.
D'ailleurs,c'est-ce que fait notre jeune shinobi. Yuki vit et à même rejoint un groupe nommait Akatsuki. Étonnamment il a trouvé assez facilement sa place dans ce groupe. Il en vient même à respecter certain de ces membres surtout les lieutenants et un en particulier. Le seul a qui, il est déjà vraiment parlé d'ailleurs.
Il parle peu au sein de ce groupe. Pourquoi parler si on ne sait pas quoi dire ? Lui, préfère se taire plutôt que de parler pour ne rien dire. Yuki est un ninja comme un autre. Du moins, il se considère comme un ninja banal. Il n'a pas une haute estime de lui, mais à tout de même une fierté ainsi qu'un sale caractère.

Un bruit de pas encore lointain, attira l'attention de notre jeune shinobi. Baissant son regard au niveau normal, il tourna son visage vers le sous-terrain. Alors que les pas se rapprochait à vitesse régulière, notre ninja préféra reportait son attention sur la tempête qui faisait rage au-dessus de lui, mais commençait à s'atténuer. Elle ne tarda pas à disparaître et le shinobi décida de se mettre devant l'entrée du repère de l'Akatsuki lorsqu'il entendit les pas non loin de lui. Replaçant sa longue cape noir à manche courte, il enleva d'un geste vif la poussière se trouvant sur celle-ci avant de se tenir plus ou moins fièrement devant l'entrée, attendant que le shinobi arrive à lui.
Yuki n'était qu'un simple membre de ce groupe, son rôle consistait à faire ce qu'on lui disait, à suivre les ordres et remplir ces missions le plus parfaitement possible. Le ninja arrivant n'était pas comme lui. Rien que sa silhouette et l'aura qu'il émanait imposait le respect. Dire que notre jeune shinobi était en admiration devant cet homme paraitrait outrageant. Mais nous pouvons, sans aucun doute affirmer qu'il le respectait et obéirait à cet homme s'il lui donnait un ordre.

Aujourd'hui était un jour spécial, un nouveau jour pour les deux hommes mais aussi pour le groupe Akatsuki. Ils devaient se rendre dans le village caché de la brume. L'homme ne tarda pas à arriver à la hauteur du jeune ninja qui s'inclina légèrement, simple signe de respect. Ne pas lui en demandait plus, car dans ce cas-là, vous n'aurez rien. Décidant de le saluer avec des mots, il rompit le silence de son timbre de voix trop clair à son goût.

« Bonjour... sempai. »

La sale habitude de Yuki à appelait ses ainés par des préfixes du genre « sempai » était revenu lorsqu'il était rentré dans ce groupe et il ne faisait rien pour la perdre. A croire que cela l'amusait. Oui, c'était bien ça. Ça l'amusait d'utiliser tous ces préfixes.

{HRP : Sorry c'est pas terrible. J'ai eu du mal à te répondre. ^^"}

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